Le président Hugo Chavez a nié jeudi que son pays était devenu un «paradis» pour les trafiquants. Il réagissait aux critiques de responsables américains sur son programme de lutte contre la drogue.

Le leader socialiste a dit que les autorités américaines devraient faire davantage pour réduire la consommation de drogues illicites aux Etats-Unis, au lieu de critiquer son gouvernement.

Il a ajouté avoir asséné «de gros coups au trafic de drogue».

Selon les estimations américaines, le transfert de cocaïne colombienne au travers du Venezuela a quadruplé depuis 2004, atteignant 256 tonnes l'an dernier.