Président de guerre sur la quasi-totalité de ses deux mandats, George W. Bush a rendu hommage à l'armée samedi dans son allocution hebdomadaire, en ce week-end de la Fête nationale aux États-Unis. Il a aussi salué les nouveaux Américains.

Le président passait le week-end à Monticello, en Virginie. C'est là qu'est mort son lointain prédécesseur Thomas Jefferson (1743-1826), auteur de la Déclaration d'indépendance de 1776.

George Bush a assisté à une cérémonie de naturalisation, avec la prestation de serment de plus de 70 hommes et femmes originaires d'une trentaine de pays, de l'Afghanistan à la Norvège.

«Ces nouveaux citoyens sont la preuve de ce qu'il n'y a pas de race américaine, seulement un principe américain», a déclaré le chef de la Maison-Blanche dans son intervention à la radio. «Aux États-Unis, nous croyons aux droits et à la dignité de chaque personne. Nous croyons en la justice équitable, le gouvernement limité et l'état de droit. et nous croyons en la responsabilité ainsi que la tolérance envers les autres. Ce principe de liberté et d'égalité a porté les vies de millions d'Américains, citoyens par leur naissance ou par choix», a-t-il lancé.

Le président a par ailleurs loué les troupes américaines, particulièrement celles déployées en Irak et en Afghanistan. «Ces Américains courageux font que l'Amérique peut perdurer en tant que société libre», a-t-il dit, «alors en ce 4-Juillet, nous avons une dette spéciale envers tous ceux qui portent l'uniforme des États-Unis. Et nous remercions leurs familles de les soutenir dans cette période cruciale pour notre pays».