Les Québécois curieux de voir de près Nicolas Sarkozy seront servis en octobre puisque le président français sera de passage dans la capitale à l'occasion du Sommet de la francophonie. Comme c'est le cas en France, le politicien devrait recevoir passablement d'attention des médias, ne serait-ce qu'en raison de sa volonté déclarée de revoir la politique traditionnelle de «non-ingérence mais non-indifférence» de la France envers le Québec.

L'ex-premier ministre français Jean-Pierre Raffarin avait lancé la polémique au printemps en annonçant que le chef d'État hexagonal était «contre le ni-ni». Le premier ministre Jean Charest, à l'issue d'une rencontre à l'Élysée en mai, a assuré que la relation entre la France et le Québec restait «directe et privilégiée» et qu'elle atteindrait un «nouveau sommet en 2008».

Dans une entrevue accordée au quotidien Le Droit, M. Charest s'est dit convaincu il y a quelques jours que la visite du président ne passerait pas inaperçue: «Je n'ai aucun doute que M. Sarkozy voudra laisser sa marque durant sa première visite officielle au Québec.»