Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Il n’y a dorénavant plus qu’un seul analyste proposant d’acheter l’action de Cascades sur les cinq qui suivent officiellement le titre de la papetière québécoise.

Matthew McKellar, chez RBC, et Hamir Patel, de la CIBC, ont retiré jeudi leurs suggestions d’achat après avoir pris connaissance de la performance de fin d’exercice de Cascades.

Matthew McKellar estime que les perspectives deviennent moins convaincantes, alors qu’Hamir Patel s’attend à ce que l’action oscille dans une fourchette jusqu’à ce que la direction rétablisse sa crédibilité auprès des investisseurs.

Hamir Patel se montre notamment déçu de la performance plus faible que prévu dans le secteur du carton-caisse, des faibles prévisions pour le premier trimestre et du retrait des prévisions pour 2024. Cela explique selon lui pourquoi le titre est « de retour au banc des pénalités ». La réaction extrême en Bourse semble lui donner raison. L’action a perdu 20 % jeudi et 9 % vendredi.

Cinq dirigeants de BCE, dont le PDG, viennent d’acheter pour un peu plus de 1 million de dollars d’actions du géant montréalais des télécoms. Le PDG Mirko Bibic en a à lui seul acheté pour un demi-million. Il a acheté le 12 février un bloc de 9900 actions au prix unitaire de 50,60 $. Les membres du conseil d’administration Sheila Murray, Calin Rovinescu et Karen Sheriff, ainsi que Karine Moses, première vice-présidente, développement de contenu et nouvelles, et présidente, direction du Québec, ont de leur côté acheté des blocs d’actions entre le 12 et le 15 février.

La Banque Nationale publiera ses résultats de début d’exercice mercredi. La Laurentienne dévoilera les siens jeudi. Les attentes sont plus grandes envers les banques depuis que les probabilités d’un atterrissage en douceur de l’économie ont augmenté, que l’inflation s’atténue, que d’éventuelles baisses de taux semblent approcher et alors que le marché de l’emploi reste vigoureux. L’action de la Banque Nationale est en hausse de plus de 25 % depuis son creux de la mi-octobre et elle n’a jamais été à un niveau aussi élevé depuis l’arrivée de Laurent Ferreira comme PDG en novembre 2021.

L’entreprise montréalaise de services informatiques CGI, qui dépense en moyenne 1 milliard de dollars par an en rachats d’actions depuis cinq ans, a annoncé vendredi le rachat de 250 millions de dollars d’actions appartenant à son fondateur et président exécutif du conseil, Serge Godin. Un total de 1,7 million d’actions sont rachetées à des fins d’annulation au prix unitaire de 149,26 $, l’équivalent d’un escompte de 3 % par rapport au cours de clôture de jeudi.

La firme indique que Serge Godin effectue cette transaction à des fins de planification successorale. Il exercera toujours une emprise sur 53 % des droits de vote et 10,5 % des actions en circulation. Réaction du marché : l’action de CGI a touché vendredi un sommet historique.

La réduction du dividende de 50 % annoncée mercredi par le producteur québécois d’énergie renouvelable Innergex est substantielle. Si elle apparaissait largement anticipée, la décision reflète une politique se voulant plus conservatrice du ratio de distribution et ne semble pas liée à une détérioration des perspectives des flux de trésorerie. C’est possiblement un facteur ayant contribué à la réaction positive observée jeudi en Bourse. La publication de résultats moins mauvais que prévu a sûrement aidé aussi. Sur Bay Street, ils sont toujours six analystes sur neuf à proposer l’achat du titre.

Un membre du conseil d’administration de TFI vient d’acheter pour près de 300 000 $ d’actions de l’entreprise montréalaise de camionnage. Sébastien Martel a acheté mardi un bloc de 1500 actions au prix unitaire de 194,71 $. Il s’est joint au conseil l’an passé.

Une administratrice d’Alimentation Couche-Tard vient d’aliéner par don pour 275 000 $ d’actions de la chaîne de dépanneurs de Laval. Membre du conseil d’administration de Couche-Tard depuis septembre, Marie-Ève D’Amours a vendu le 16 février un bloc de 3354 actions au prix unitaire de 82 $. Marie-Ève D’Amours est la fille de l’un des fondateurs de Couche-Tard et la trésorière de la Fondation D’Amours, une organisation qui, notamment, défend les personnes atteintes de déficience intellectuelle et soutient les enfants en situation de vulnérabilité.

Les professionnels du placement rappellent à leurs clients ces jours-ci que la date limite pour cotiser à son REER pour 2023 est jeudi. La date limite est le 29 février et non pas le 1er mars comme l’an passé parce que 2024 est une année bissextile. Le plafond de cotisation au CELI est de 7000 $, ce qui porte les droits de cotisation cumulés à 95 000 $.

Les titres québécois de la Banque Nationale, de Dollarama, d’ADF, de Couche-Tard, du CN, de WSP, de TFI et de CGI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Taiga, d’Innergex et de MTY ont atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.