Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le plus important actionnaire de Supremex vient à nouveau d’augmenter sa participation dans l’entreprise de LaSalle spécialisée dans la fabrication d’enveloppes et de produits d’emballage.

La fiducie du défunt homme d’affaires Jerry Zucker (ex-PDG de La Baie) a indiqué jeudi aux autorités boursières avoir fait l’acquisition d’un bloc de 150 600 actions.

Cette transaction d’une valeur de 628 000 $ porte à un peu plus de 24 % la participation de la fiducie dans Supremex.

La qualité et la durabilité du dividende de BCE continuent de faire jaser. L’analyste Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, a ajouté son grain de sel cette semaine. Dans une note publiée vendredi, il affirme qu’il n’y a rien à craindre. « Une des dernières choses à s’inquiéter sur la liste des préoccupations année après année dans le secteur des télécommunications au pays est la sécurité du dividende de BCE. » Il s’attend à une nouvelle augmentation de 5 % au début de février et n’entrevoit pas la possibilité d’un gel ou d’une réduction de sitôt.

Québecor recommence à racheter ses actions à des fins d’annulation. La maison mère de Vidéotron a racheté près de 1,3 million d’actions en août. C’est la première fois que Québecor rachète des actions depuis l’automne dernier et l’analyste Vince Valentini, de la TD, se dit étonné de voir ces rachats peu après l’acquisition de Freedom et juste avant les enchères pour des blocs de spectre le mois prochain.

Le rachat d’actions signale, selon lui, que Québecor n’est pas préoccupé par le financement de la croissance du nombre d’abonnés chez Freedom parce que la direction a l’intention de maintenir une approche équilibrée pour gagner des parts de marché (autrement dit, pas de stratégie de guerre des prix perturbatrice) ou que l’entreprise ne s’inquiète pas d’une surenchère (ou de dépenses excessives) pour du spectre.

Peu importe la raison, les rachats sont, à son avis, positifs pour Québecor et l’industrie du sans-fil.

Brian Morrison, de la TD, a souligné jeudi qu’il s’attend à ce que Dollarama révise ses prévisions à la hausse pour les ventes des magasins comparables lors du dévoilement, mercredi, des résultats du détaillant montréalais. Il n’est pas le seul à le penser. Pour que la poussée boursière se poursuive, Dollarama doit continuer de démontrer qu’elle gagne des parts de marché.

Alithya a gagné un nouvel admirateur cette semaine. L’analyste Neeham Upadhyaya, d’iA Marchés des capitaux, a lancé mardi une couverture officielle des activités de l’entreprise montréalaise spécialisée dans la transformation numérique des organisations en recommandant l’achat de l’action. Alithya est à l’aube d’une percée, selon cet expert qui souligne que l’entreprise se développe à un rythme soutenu. Il s’attend à une amélioration « considérable » des marges dans les deux prochaines années. « Le fait d’opérer dans un secteur stable constitue un filet de sécurité pour le chiffre d’affaires », précise-t-il. Ils sont dorénavant cinq analystes sur sept à suggérer d’acheter.

Un autre dirigeant de Saputo vient d’acheter des actions du transformateur laitier montréalais. Frank Guido, président et chef de l’exploitation de la division américaine des produits laitiers, a acheté le 1er septembre un bloc de 3400 actions au prix unitaire de 29,56 $.

Une rotation sectorielle s’en vient, selon le stratège Sébastien Mc Mahon, chez iA Gestion mondiale d’actifs.

Les récentes fluctuations de prix sur les marchés boursiers présentent des occasions de convergence intéressantes, comme des achats dans le secteur de l’énergie plutôt que dans le secteur des technologies ou dans le secteur des matières premières plutôt que du côté des actions américaines.

« Nous avons donc effectué une transaction tactique en prenant une position longue sur l’énergie et une position courte sur la technologie, qui vise à profiter de la rotation entre la technologie (croissance) et l’énergie (valeur) », est-il précisé dans son analyse mensuelle publiée cette semaine.

« La performance relative de ces deux secteurs depuis le début de 2023 suit une image miroir, faisant de l’énergie une bonne candidate pour une transaction d’arbitrage par paires. Plus spécifiquement, depuis le sommet de juillet, nous avons aussi observé une nette détérioration de l’ampleur du marché (mesurée par le pourcentage de titres qui s’échangent au-dessus de leur moyenne mobile sur 50 jours) dans le secteur de la technologie, alors qu’elle a atteint 100 % dans le secteur de l’énergie. »

Les titres québécois de Couche-Tard, ADF, WSP, TFI et CAE ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, Transcontinental, Fiera Capital et PyroGenèse ont glissé cette semaine à un plancher des 52 dernières semaines.