(Toronto) La Bourse de Toronto a clôturé jeudi une nouvelle fois à un sommet record, alimentée notamment par les gains de son secteur des technologies et par la publication de données sur le marché du travail des deux côtés de la frontière.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 125,92 points pour terminer la séance avec 19 542,95 points. Il a atteint en cours de séance le niveau record de 19 582,36 points.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a progressé de 188,11 points à 34 084,15 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a avancé de 43,44 points à 4159,12 points. L’indice composé du NASDAQ s’est quant à lui emparé de 236,00 points à 13 535,74 points.

« Nous avons eu trois journées difficiles sur le marché et c’est aujourd’hui le jour du rebond », a souligné Anish Chopra, directeur général chez Portfolio Management.

Les marchés ont augmenté après la publication de données témoignant d’un recul des demandes de prestations d’assurance-emploi aux États-Unis, qui sont retombées à 444 000, leur niveau le plus bas depuis le début de la pandémie, en mars 2020.

Le Canada a pour sa part ajouté plus de 350 000 emplois en avril malgré les restrictions en vigueur pour lutter contre la COVID-19, selon la firme ADP.

« Cela montre que l’économie s’adapte aux confinements et que nous obtenons toujours une croissance de l’emploi alors que les employeurs, les entreprises, les investisseurs et les particuliers envisagent l’époque où la COVID sera du passé », a affirmé M. Chopra lors d’une entrevue.

Bien que le nombre d’emplois puisse être volatil chaque mois, la tendance suggère que le chômage diminue et que le nombre d’emplois créés augmente.

La Bourse de Toronto a été soutenue jeudi par une reprise généralisée, et 10 de ses 11 secteurs ont terminé la séance en hausse. Le groupe des technologies de l’information a notamment grimpé de 2,9 %.

L’exception était le secteur de l’énergie, qui a chuté de 0,7 % en raison d’une baisse des prix du pétrole brut, les investisseurs craignant qu’un accord nucléaire iranien ne renforce l’approvisionnement du marché mondial.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a cédé 1,41 $ US à 61,94 $ US le baril, tandis que celui de l’or a pris 40 cents US à 1881,90 $ US l’once. Le prix du cuivre a pour sa part perdu 0,85 cent US à 4,57 $ US la livre.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 82,85 cents US, en hausse par rapport à celui de 82,64 cents US de la veille.