(New York) Les prix du pétrole ont fini proches de l’équilibre jeudi, les investisseurs optant pour la prudence avant le long week-end de Noël et après quelques séances mouvementées.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 0,2 % ou 9 cents à Londres, à 51,29 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de février a pris 0,2 % ou 11 cents à 48,23 dollars.

Après avoir atteint leurs plus hauts niveaux depuis le début de la pandémie vendredi, les cours ont enchaîné deux séances de baisse puis un rebond, signe de l’indécision du marché.

« Pour l’instant, la situation n’est pas bonne, mais les investisseurs s’accrochent à l’idée que l’année prochaine les choses vont sensiblement s’améliorer », a expliqué Naeem Aslam, analyste chez AvaTrade, dressant un tableau général du marché pétrolier.

Mercredi, les cours avaient été soutenus par un recul plus marqué que prévu des réserves de brut des États-Unis ainsi que par une baisse importante des stocks d’essence et de produits distillés.

Les acteurs du marché avaient voulu y voir les signes d’une reprise de la consommation, qui a tourné au ralenti cette année en raison des confinements et des déplacements limités.

Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, a prévenu que la volatilité observée en début de semaine pourrait revenir en raison des volumes réduits par les Fêtes.

« Tout va dépendre de la situation aux États-Unis sur le plan de soutien à l’économie, où tout peut arriver », estime-t-il.

Les élus républicains de la Chambre des représentants ont bloqué jeudi matin une proposition des démocrates d’augmenter de 600 à 2000 dollars le montant des chèques à envoyer aux Américains les plus vulnérables.

Le président Donald Trump a menacé les parlementaires de ne pas signer l’accord voté au Congrès, qui prévoit une enveloppe de quelques 900 milliards de dollars pour faire face à l’impact de la pandémie.

Le marché pétrolier sera fermé vendredi pour Noël.