(New York) Les réserves de pétrole brut aux États-Unis ont reculé pour la deuxième semaine consécutive, mais dans des proportions moins importantes que ce à quoi s’attendait le marché.

Selon un rapport de l’Agence américaine d’Information sur l’Énergie (EIA) diffusé mercredi, les stocks commerciaux de brut dans le pays ont diminué de 600 000 barils, s’établissant à 499,5 MB au 18 décembre, là où les analystes avaient tablé sur une baisse médiane de 3 millions de barils (MB).

Ce recul s’explique notamment par la hausse des exportations américaines de brut, qui se sont établies à 3,1 millions de barils par jour (mbj) contre 2,6 mbj la semaine précédente.

Les importations sont, elles, un peu montées, se situant à 5,6 mbj contre 5,4 mbj la semaine précédente.

Les réserves américaines d’essence ont aussi reculé, de 1,1 MB alors que les analystes s’attendaient à une hausse de 800 000 barils.

Il s’agit de leur premier repli depuis le début du mois de novembre.

Les stocks de produits distillés (fioul et gaz de chauffage) ont chuté de 2,3 MB, plus que les 1,5 MB que le marché avait anticipé.

Déjà en hausse avant la publication du rapport, le cours du baril de WTI pour livraison en février accentuait un peu ses gains, en hausse de 2,17 % à 48,04 dollars vers 10 h 50.  

Du côté de la demande, le total des produits pétroliers distribués la semaine dernière s’est établi à 18,9 mbj, en baisse de 8,7 % par rapport à la même période l’an dernier.

Les raffineries américaines ont fonctionné à 78,0 % de leurs capacités, en baisse par rapport à la semaine précédente.

La production s’est, elle, stabilisée à 11 mbj.