La Bourse de New York a fini en léger repli mardi, la prudence restant de mise à une semaine d'une réunion de la banque centrale américaine cruciale pour l'avenir des aides à l'économie. Les titres des secteurs de l'or et de l'énergie ont aidé la Bourse de Toronto à clôturer en hausse.

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Les marchés à la clôture:



TSX 13 324,01 / +11,21 (+0,08%)

Dow Jones 15 973,13 / -52,40 (-0,33%)

S&P 500 1 802,62 / -5,75 (-0,32%)

NASDAQ 4 060,49 / -8,26 (-0,20%)

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Le dollar canadien s'est quant à lui apprécié de 0,28 cent US à 94,31 cents US.

«Les investisseurs ont reçu deux indicateurs mineurs aujourd'hui (notamment les inventaires des grossistes pour le mois d'octobre, NDLR), qui ne sont pas des indicateurs connus pour faire bouger les marchés», soulignent les experts du site Briefing.com.

En l'absence de données, les investisseurs resteront «en difficulté tant qu'ils ne sauront pas si la Fed (banque centrale américaine, NDLR) va réduire ses aides ou pas ce mois-ci», estime Peter Cecchini de Cantor Fitzgerald.

Les membres du Comité de politique monétaire de la Fed se réunissent mardi et mercredi prochains et décideront de commencer à réduire ou non leurs rachats d'actifs, aujourd'hui fixés à 85 milliards de dollars par mois et censés aider à la reprise de l'économie américaine.

Par ailleurs, la «pression à la vente» est accrue par une recherche des profits qui redouble en décembre, dernier mois de l'année avant clôture des comptes et des performances des investisseurs, précise M. Cecchini.

«Ils cherchent des façons de spéculer pour booster leurs retours sur investissement», dit-il pour expliquer une séance où, du côté des actions, certaines ont évolué à contre-courant, telle celle de Twitter.

General Motors en berne malgré un nouveau visage

Le titre du site de microblogue a ainsi poursuivi sa course aux sommets en grimpant de 5,80% à 51,99 dollars, un niveau jamais atteint.

Son rival Facebook s'est apprécié de 2,88% à 50,24 dollars, et, toujours dans l'internet, le site de vidéos Netflix a pris 2,09% à 363,10 dollars.

Celle de la chaîne de cafés Starbucks en revanche a flanché de 2,95% en raison de commentaires prudents d'analystes.

Dans le secteur bancaire, les performances ont été contrastées tandis qu'ont enfin été adoptés par les régulateurs américains les textes d'application de la règle de Volcker, un volet de la loi Dodd-Frank sur la réforme de Wall Street censé limiter la spéculation des banques.

Goldman Sachs et Morgan Stanley ont fini en hausse, respectivement de 1,23% à 169,73 dollars et 1,25% à 30,77 dollars. Les autres ont été perdantes: Bank of America a cédé 0,13% à 15,56 dollars, Citigroup 0,71% à 51,74 dollars et JPMorgan Chase 0,34% à 56,70 dollars.

Dans le secteur automobile, General Motors a reculé de 1,22% à 40,40 dollars. À partir du 15 janvier, le groupe sera pour la première fois dirigé par une femme, Mary Barra, qui succédera à Dan Akerson à la direction générale.

Le Trésor américain avait annoncé lundi avoir cédé le reste de ses parts dans le premier constructeur automobile américain, qu'il avait renfloué à grand renfort de fonds publics pendant la crise financière.

Le fabricant de composants électroniques Texas Instruments (TI), qui a légèrement resserré sa fourchette de prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfices pour le quatrième trimestre, s'est effrité de 0,39% à 43,41 dollars.

Malgré les attentes d'un resserrement monétaire, le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 2,797% contre 2,857% lundi soir, et celui à 30 ans à 3,829% contre 3,889% à la clôture précédente.