La Bourse de New York a fini sans direction vendredi, dans l'attente d'une résolution de la crise de la dette en Grèce lundi et dans un contexte d'optimisme pour l'économie américaine: le Dow Jones a gagné 0,35% tandis que le Nasdaq a lâché 0,27%.

Selon des chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a pris 45,79 points, à 12 949,87 points, au plus haut depuis le 19 mai 2008. Le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 8,07 points, à 2951,78 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé 0,23% (3,19 points) à 1361,23 points, son plus haut niveau depuis le 29 avril 2011.

La Bourse de Toronto a clôturé en baisse, vendredi, l'indice composé S&P/TSX ayant perdu 27,29 points, à 12 458,30 points. La Bourse de croissance TSX a clôturé à 1658,15 points, en hausse de 10,03 points. Le dollar canadien a clôturé vendredi à 100,43 cents US, en hausse de 0,08 cent US par rapport à jeudi. Le dollar américain a terminé la journée à 99,57 cents CAN, en baisse de 0,08 cent CAN.

L'indice phare de Wall Street a évolué à la hausse dès l'ouverture, à l'inverse du Nasdaq qui est resté en territoire négatif tout au long de la séance.

«Le fait qu'il y ait de bonnes chances que la Grèce puisse conclure un accord pour éviter un défaut de paiement désordonné aide le marché», a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

En outre, le niveau actuel du Dow Jones, qui approche le seuil psychologique des 13 000 points, était perçu comme un bon signe par les investisseurs.

«Psychologiquement, si le Dow Jones parvenait à dépasser le seuil des 13 000 points en début de semaine prochaine, cela donnerait certainement un sacré coup de fouet au marché», a fait valoir le courtier.

Au terme d'une semaine pleine d'incertitudes, les investisseurs étaient désormais relativement confiants dans le déblocage du second plan de sauvetage sur la Grèce, ce qui lui permettra d'éviter un défaut de paiement sur sa dette.

Les contours de ce plan de sauvetage de la Grèce doivent être précisés lundi lors d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro. Les partenaires de la Grèce, Paris et Berlin en tête, ont affiché vendredi leur optimisme sur les chances d'arriver à un accord à cette occasion.

Les investisseurs se montraient également rassurés par l'implication de la Banque centrale européenne (BCE).

Du côté des indicateurs, les prix à la consommation aux États-Unis ont connu en janvier leur hausse la plus forte en quatre mois, inférieure toutefois à ce qu'attendaient les analystes.

L'indice composite des indicateurs économiques américains, qui regroupe dix indicateurs censés donner une idée de l'évolution de la conjoncture aux États-Unis dans les six mois à venir, a crû pour le quatrième mois d'affilée en janvier, à un rythme légèrement moins rapide que prévu.

Le marché obligataire était en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 2,010% contre 1,993% jeudi soir et celui à 30 ans, à 3,161% contre 3,149%.

- d'après PC