Quelque 1400 employés du Service correctionnel du Canada (SCC) sont prêts à se rendre en Haïti pour donner un coup de main.

Cela veut dire qu'environ 10 pour cent des agents correctionnels et autres employés du SCC n'attendent plus que l'autorisation du gouvernement fédéral pour aller contribuer à la reconstruction de l'île.

La porte-parole du SCC, Caroline McNicoll, a indiqué que le Canada a reçu une demande d'aide des Nations unies, mais que certains détails doivent encore être éclaircis.

Si des employés du SCC prennent le chemin d'Haïti, leurs salaires, leur hébergement et leurs frais de subsistance seraient couverts par le gouvernement fédéral. Ils épauleraient les Haïtiens qui travaillent dans les prisons de ce pays, plusieurs ayant été détruites par le séisme du 12 janvier.

Mme McNicoll a admis qu'il est logique de penser que des agents correctionnels puissent compter parmi les professionnels les plus en demande en Haïti. Elle ne sait toutefois pas combien d'employés seraient nécessaires ni pendant combien de temps pourrait durer leur mission.

Les liens entre le SCC et Haïti remontent aux années 1990. Ses employés ont notamment formé et supervisé des employés correctionnels en Haïti.