Le candidat des primaires démocrates aux États-Unis, Bernie Sanders, s'est rendu vendredi au Vatican pour un colloque international, mais il n'a pas rencontré le pape François.

M. Sanders avait été invité au Vatican par l'Académie pontificale pour les sciences sociales, une institution qui s'occupe de thèmes sociaux, économiques et liés à l'environnement.

Le candidat de confession juive a improvisé une mini-conférence de presse dans la rue, devant le Vatican, devant une foule de journalistes, assurant être proche des positions du pape argentin sur de nombreuses questions.

«Je suis convaincu que le pape a joué un rôle incroyable, historique en essayant de pousser vers une nouvelle économie mondiale et une nouvelle vision des gens sur notre planète», a déclaré M. Sanders.

«Ce qu'il dit c'est que l'on ne peut pas continuer de cette manière quand si peu de personnes possèdent tellement de biens et que l'avidité est devenue une force tellement destructrice, pas seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier», a poursuivi le sénateur américain, 74 ans.

«Cela fait longtemps que je soutiens la vision économique du pape François et ses positions sur les changements climatiques», a assuré encore M. Sanders.

Bernie Sanders est le premier candidat de confession juive à avoir remporté des délégués lors d'une primaire à la présidentielle américaine, démocrate ou républicaine.

Il n'évoque quasiment jamais le judaïsme publiquement et refuse régulièrement de faire entrer sa religion dans le débat.

Le président bolivien Evo Morales qui participait également au colloque international a chaleureusement salué le candidat à l'investiture démocrate.

PHOTO GABRIEL BOUYS, REUTERS

Bernie Sanders serre la main du président bolivien Evo Morales lors du colloque international.