Les maires des grandes villes canadiennes discutent de la mise en place d'une stratégie coordonnée pour gérer la crise des réfugiés syriens.

Le maire de Vancouver Gregor Robertson, qui est président du Caucus des maires des grandes villes, a affirmé que le groupe s'était entretenu sur cet enjeu, vendredi, par téléconférence.

Le maire de Montréal Denis Coderre et ses homologues de Toronto, John Tory et de Calgary, Naheed Nenshi, font également partie du caucus de 21 membres.

M. Robertson a précisé que les magistrats avaient comparé ce qu'ils avaient effectué dans leurs villes respectives jusqu'à maintenant et ils ont échangé sur les moyens d'arrimer leurs stratégies.

Plusieurs villes ont tenu des conseils municipaux dans la dernière semaine et la question des réfugiés a occupé une grande place lors de ces réunions, a souligné le maire Robertson.

Selon lui, les citoyens ont manifesté un intérêt «sans précédent» pour l'enjeu, alors que plusieurs d'entre eux se sont informés sur le parrainage ou sur les organisations liées aux réfugiés.

Bien qu'il appartienne au gouvernement fédéral de trancher sur le nombre de réfugiés qui seront admis au pays, M. Robertson rappelle que les municipalités jouent un rôle clé pour organiser leur arrivée au Canada.

Presque tous les réfugiés arrivent dans les grandes villes et les gouvernements provincial et municipal doivent se coordonner rapidement pour leur offrir un toit, un emploi et divers services.

M. Robertson déposera comme plusieurs autres maires canadiens une motion pour demander au gouvernement fédéral d'accueillir davantage de réfugiés au pays.