Après avoir usé abondamment du bâton pour corriger les journalistes trop critiques, Bakou se tourne désormais vers la carotte pour s'assurer d'avoir une presse favorable à sa cause, à quelques semaines des élections présidentielles. Pour ce faire, les autorités ont offert à plus de 150 journalistes un appartement en banlieue de la capitale.

Au pays d'Ilham Aliyev, président de cette ancienne république soviétique depuis 2003 (son père Haïdar était aux commandes avant lui, de 1993 à 2003) qui brigue un troisième quinquennat, un seul organe de presse privé a refusé de manger dans la main du pouvoir, l'agence Turan.az.

«En Azerbaïdjan, les journalistes d'opposition, on les tabasse, on les fait chanter, on les tue... Et désormais, on les achète aussi», résume le site d'information Eurasianet.

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