Exploitation dans les usines textiles, esclavage sexuel, évictions forcées, sida, corruption: sept jeunes femmes ont subi tous les fléaux du Cambodge. Ouvrières reconverties en chanteuses, elles ont constitué voilà six ans un groupe a cappella, The Messenger Band.

Les textes de Vun Em, Sothany, Chivika, Sompose, Somneang, Leakna, Van Huon ne racontent pas des amours impossibles dupliquées à l'infini comme le font les chanteurs populaires. Le Messenger Band, empruntant les mélodies des tubes khmers, aborde des thèmes autrement corsés.

Elles appellent à la compassion envers les «filles légères», si souvent méprisées par leur société, qui se sont retrouvées dès leur jeune âge à devoir vendre leur corps, au risque d'être contaminées par le sida, parce que «les dollars sont le seul pont permettant à leur famille de survivre».

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