Les politiciens et le public perçoivent Rupert Murdoch différemment des investisseurs, indique The Economist. Pour le premier groupe, c'est un entrepreneur rusé au sommet d'un empire médiatique. Il enflamme ou brise des carrières politiques. Pour les investisseurs, c'est plutôt un handicap. Murdoch continue à diriger au quotidien News Corporation. Et cela constitue une entrave à une direction sans heurts. Plus Murdoch s'approche de la retraite, plus la compagnie semble devenir vigoureuse. C'est le dernier magnat des médias.

Rupert Murdoch a hérité d'une entreprise de presse. Il a inventé dans les années 1960 le tabloïd moderne: un savant mélange de sexe, d'histoires de moeurs et de tiraillements politiques. Puis, d'une acquisition à l'autre, il a construit son empire multimédia. Et il le dirige d'une main-forte.

Mais cette ère d'un tel magnat est terminée. Rupert Murdock rendrait un service à ses actionnaires et à sa famille s'il le reconnaissait. Il est temps pour lui de s'effacer, dit The Economist.

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