L'universitaire française, Clotilde Reiss, libérée après avoir passé dix mois en prison en Iran était-elle une espionne pour la France?

La question fait couler beaucoup d'encre en France depuis qu'un ancien cadre des services de renseignements extérieurs français a déclaré, sur les ondes de la chaîne LCI, que la jeune femme était enregistrée à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). «Elle faisait des rapports sur des éléments d'ambiance et dans le domaine de la prolifération», a t-il précisé lundi sur Europe 1. L'Élysée dément catégoriquement que Clotilde Reiss ait pu être ne serait-ce qu'une petite espionne...

Le Parisien rappelle néanmoins qu'en août 2009, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran en France, suggérait au que la jeune femme n'était pas une simple étudiante. « Elle a fait des études de géopolitique, elle s'intéresse à l'Iran, elle parle persan, mais elle n'est pas professeur de français. A partir de là, trois questions se posent. Pourquoi envoie-t-on une étudiante en géopolitique enseigner le français à la place d'un professeur de langue ? Pourquoi va-t-elle à Ispahan, la région où sont précisément installés nos centres d'enrichissement d'uranium ? Et enfin, pourquoi choisit-elle une université technologique où l'on n'étudie pas les sciences sociales, qui sont pourtant sa spécialité ?», demandait Medhi Miraboutalebi.

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