La nouvelle arme déployée par Washington pour redorer son image dans les pays arabes s'appelle Kareem Salama. Américain, musulman et... chanteur de country -un style musical plutôt associé aux conservateurs blancs de la Bible belt- il sera envoyé en tournée d'un mois au Moyen-Orient avec les deniers de l'État pour «partager son expérience et défaire les stéréotypes en vigueur sur les musulmans américains».
Élevé dans une banlieue rurale de l'Oklahoma blanche à 99.9%, Salama décrit les États-Unis comme «le paradis sur terre» et entend bien prouver que oui, le rêve américain est accessible à tous. Le sien, à tout le moins, se concrétise. Washington couvrira toutes les dépenses de la «très coûteuse» tournée du chanteur.
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