C'est donc aujourd'hui que le Parti démocrate tentera de régler la question de la représentation de la Floride et du Michigan à la convention de Denver qui désignera en août le candidat démocrate pour l'élection présidentielle de novembre. Si l'anglais ne vous rebute pas et que vous avez des questions sur le processus, je vous invite à lire cet article.

Le camp Clinton se présentera à la réunion de la Commission des règlements et du statut avec des objectifs pour le moins ambitieux, voire surréalistes : faire reconnaître les résultats invalidés des primaires tenues en Floride et au Michigan et faire admettre tous les délégués de ces deux États (plus de 300) à la convention. Une solution plus réaliste serait de donner aux délégués de ces États la moitié d'un vote à la convention, une pénalité semblable à celle que les républicains ont infligée à la Floride et au Michigan pour avoir devancé la date de leurs primaires.

Mais il y a un hic : comment répartir les délégués du Michigan où, contrairement à la Floride, le nom de Barack Obama ne figurait même pas sur les bulletins de vote. Le camp du sénateur estime qu'il devrait recevoir 40% des délégués attribués, ce qui correspondrait au pourcentage d'électeurs qui ont voté «uncommited» lors de la consultation. La plupart d'entre eux, sinon la totalité, voulaient ainsi exprimer leur appui à Obama. Mais le camp Clinton s'oppose à cette solution, estimant que tous les délégués du Michigan devraient revenir à la sénatrice.

Où est Salomon quand on a besoin de lui?

(Photo Getty Images)