Pendant la course à l'investiture démocrate, Barack Obama a promis que le retrait des troupes américaines en Irak débuterait peu après son entrée en fonction s'il est élu à la présidence. Il envisageait le retrait total des troupes de combat dans les 16 mois suivants. Aujourd'hui, à Fargo (Dakota du Nord), il a dit qu'il pourrait «peaufiner» (refine) ce calendrier après sa rencontre avec les commandants américains en Irak le mois prochain. Je cite sa déclaration traduite par yvonthivierge, un de nos collaborateurs :

«J'ai toujours dit que le rythme du retrait serait dicté par la sécurité de nos troupes et le besoin de stabilité. Cette évaluation n'a pas changé. Et quand je me rendrai en Irak et pourrai parler à certains des commandants sur le terrain, j'aurai certainement plus de renseignements et continuerai de peaufiner mes politiques.»

P.S. : En attendant de rencontrer les commandants, Obama pourrait lire cet éditorial du New Yorker signé par George Packer, auteur d'un livre sur la guerre d'Irak (The Assassin's Gate). J'en cite un extrait traduit par YT :

Si Obama veut vraiment être perçu comme un agent du changement, il doit parler moins du passé et plus de l'avenir : pas de la guerre qui n'aurait jamais dû être déclenchée mais de celle qu'il est le seul des deux présidentiables à pouvoir mener à terme honorablement.

(Photo AP)