Le blogueur Glenn Greenwald analyse ici le comportement veule et malhonnête des stars du journalisme politique de Washington vis-à-vis de la torture perpétrée sous l'administration Bush. Je cite un extrait de son billet traduit par Yvon Thivierge :

La conviction la plus sacrée à Washington est que la loi ne s'applique pas aux élites. Alors qu'on palabre sur la nocivité des poursuites qui détruiraient l'harmonie postpartisane et sur l'efficacité de la torture, il est pratiquement impossible de trouver une vedette des médias qui reconnaisse l'illégalité de la torture et que ceux qui l'ordonnent, l'autorisent ou la pratiquent commettent des crimes. La raison en étant que - par-delà les scandales sexy ou amusants comme celui de Blagojevich - la classe politique croit dur comme fer que les élites (dont elle fait partie) ont le droit de violer la loi et n'ont pas de comptes à rendre.

P.S. : Oui, mais la torture fonctionne... Philip Zelikow, ex-membre de l'administration Bush, signe ici un texte qui dénonce cet argument trompeur.