«Ils devaient savoir. Mais leur attitude était du genre 'si jamais vous faites quelque chose de mal, on ne veut pas le savoir'», a déclaré Bernard Madoff à une journaliste du New York Times dans sa première interview destinée à publication depuis son arrestation. Il parlait des banques et des fonds d'investissements avec lesquels il a fait affaire dans le cadre de sa pyramide de Ponzi estimée à 65 milliards de dollars.

Même s'il n'accuse aucune banque de complicité, Madoff reproche à des institutions qu'il refuse d'identifier de ne pas avoir cherché à résoudre les contradictions entre les documents officiels et d'autres informations concernant son montage frauduleux.

Irving Picard, mandaté pour représenter les victimes de Madoff, a déjà déposé une plainte contre la banque J.P. Morgan, l'accusant de complicité.

(Photo Reuters)