«Certains pontes sont surpris que je supporte la destruction militaire de l'État islamique en Irak et au Levant. Il ne devrait pas l'être. J'ai dit depuis le début de ma vie publique que je n'étais pas un isolationniste, et pas davantage un interventionniste. (...) Je considère toujours la guerre comme un dernier recours. Mais je suis d'accord avec l'idée de Reagan selon laquelle aucun pays ne devrait confondre la réticence des États-Unis d'aller en guerre avec un manque de résolution.»

Ainsi s'exprime Rand Paul dans une tribune publiée aujourd'hui sur le site de l'hebdomadaire Time. N'en déplaise au sénateur républicain du Kentucky et candidat potentiel à la Maison-Blanche en 2016, son appui à une action militaire contre l'État islamique étonne bel et bien après les critiques nombreuses qu'il a formulées depuis le début de sa vie publique et jusqu'à tout récemment à l'encontre des faucons républicains et démocrates, de Dick Cheney et à Hillary Clinton.

Question : peut-on se dire non interventionniste tout en prônant une intervention militaire en Irak ou en Syrie?