Barack Obama a souvent déçu les progressistes américains depuis le début de sa présidence, mais il leur a fait plaisir aujourd'hui en s'engageant pour la neutralité du net.

Le président américain s'oppose ainsi à un internet à deux vitesses, la plus plus rapide devant servir aux grands fournisseurs de contenu comme Netflix et la plus lente aux petits qui n'ont pas le même poids économique. Son intervention pour un internet «ouvert et libre» s'adresse à la FCC (le CRTC américain), qui doit fixer de nouvelles règles d'encadrement du trafic internet aux États-Unis.

Le sujet est quelque peu aride, voire complexe, mais Ted Cruz, sénateur républicain du Texas et candidat potentiel pour l'élection présidentielle de 2016, a cru bon le simplifier et le pimenter aujourd'hui en comparant la neutralité du net à... l'Obamacare.

«L'internet ne devrait pas fonctionner à la vitesse du gouvernement», a-t-il écrit sur Twitter.

Mais peut-être ne comprend-il rien à ce sujet.