«Le directeur [du FBI James] Comey a déclaré que mes réponses avaient été véridiques, et ce que j'ai dit était cohérent avec ce que j'ai raconté au peuple américain, à savoir qu'il y a eu des décisions débattues et prises pour classifier rétroactivement certains courriels.»

Hillary Clinton a prononcé ces mots lors d'une entrevue diffusée hier matin sur Fox (voir la vidéo qui coiffe ce billet). Le vérificateur du Washington Post les a examinés et leur a accordé quatre Pinocchios, la pire note possible. Il est vrai, a reconnu Glenn Kessler, que Comey a déclaré qu'il n'y avait «pas lieu de conclure qu'elle a menti au FBI».

Mais l'ancienne secrétaire d'État a dit un certain nombre de choses au public américain qui ont été contredites par l'enquête du FBI. La plus important tient au fait que, contrairement à ce qu'elle a répété, certains des documents qui ont transité par son serveur privé étaient classifiés au moment où elles les a reçus.

En annonçant sa décision de ne pas inculper Clinton, Comey a indiqué que Clinton et ses collègues n'avaient pas l'intention de violer les lois sur la gestion de documents classifiés.

Notons que l'entrevue accordée par Clinton à Chris Wallace était sa première depuis son discours d'investiture à la convention démocrate de Philadelphie.