C'est un « remake de Psychose », le plus angoissant des films d'Alfred Hitchcock, qui vient de bouleverser Roquebrune-Cap-Martin, en France.

Là, au beau milieu d'un voisinage sous le choc, dans une ville aux atours plutôt luxueux, les policiers de la BSU de Menton ont été témoins d'une scène hors du commun. Alors qu'ils recherchaient à son domicile une vieille dame « portée disparue « depuis quelque temps, ils ont découvert un homme qui n'avait visiblement plus vu la lumière du jour depuis plus... de trente ans !

L'autre soir, dès leur arrivée sur place aux alentours de 21 heures, pompiers et policiers sont tout de suite saisis par l'insalubrité des lieux. Une odeur pestilentielle, provoquée en partie par les détritus en tout genre qui jonchent le sol, rend l'atmosphère irrespirable. Dans le salon, ils découvrent Thérèse Pagès, 76 ans, gisant dans son fauteuil. La scène est insupportable. Ses pieds baignent dans une flaque de sang et ses jambes sont en état de décomposition avancée.

Mais le pire, ou tout du moins le plus surprenant, est encore à venir. Alors que tout le monde s'affaire autour de la défunte, une silhouette surgit. Fine et anormalement pâle. Il s'agit d'un homme qui donne l'impression d'avoir une trentaine d'années. Il traîne derrière lui son immense tignasse de plus... de trois mètres de long ! Des cheveux qu'il avouera plus tard refuser de se couper depuis l'âge de 14 ans.

>>À lire sur Nice Matin