Le gouvernement cubain a prévenu mercredi qu'il ne «tolérerait pas» pas les manifestations de dissidents lors de la fête de l'Indépendance des États-Unis le 4 juillet, et tiendrait Washington pour responsable «des conséquences» s'il continue «d'encourager» l'opposition, selon un communiqué officiel.

Le ministère des Affaires étrangères cubain affirme disposer «d'informations vérifiées» sur «des activités illégales» organisées par la Section d'intérêts des États-Unis (SINA) «encourageant ses mercenaires à Cuba à mener des actions provocatrices, autour de la date du 4 juillet».

«Le gouvernement cubain répète clairement qu'il ne tolèrera pas la poursuite de ces provocations et actions illégales (...) et tiendra pour responsables les États-Unis des conséquences qui pourraient en découler», ajoute le texte publié dans le journal officiel Granma.

Parmi les activités mises à l'index par le communiqué figurent la réalisation de vidéoconférences entre des dissidents cubains et des fonctionnaires américains depuis la représentation diplomatique des États-Unis, et la mise en place de formations pour journalistes indépendants.

En 2003, les autorités cubaines avaient riposté à ce type de manifestations en arrêtant 75 opposants, condamnés à des peines allant de six à 28 ans de prison pour travail avec une puissance étrangère. Vingt d'entre eux ont depuis été libérés pour raisons de santé.