La Bourse de Toronto a poursuivi, mardi, son ascension historique, alimentée par les gains du secteur de l'énergie. L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 22,81 points pour clôturer à 16 025,59 points. Il s'agissait pour lui d'une deuxième clôture à un sommet record en autant de séances.

Le secteur de l'énergie a affiché un gain de 1,3 %, soutenu par la hausse du cours du baril de pétrole brut. Celui-ci a gagné 23 cents US à 54,38 $ US à la Bourse des matières premières de New York.

Le groupe de la santé du TSX a aussi connu une bonne séance, avec une progression de 1,69 %. Le principal frein à la croissance du parquet torontois était le secteur des technologies de l'information, qui a cédé 1,65 %.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est pour sa part négocié au cours moyen de 77,56 cents US, en baisse de 0,34 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

Septième mois de hausse à Wall Street

La Bourse de New York a clôturé en hausse, terminant un septième mois consécutif de hausse du Dow Jones poussée par des indicateurs favorables et les résultats d'entreprises.

Le Dow a progressé de 0,12% à 23 377 points. L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,09%, à 2575 points. Le Nasdaq a gagné 0,43%, à 6727 points, affichant un nouveau record.

«Les fondamentaux économiques demeurent bons: l'économie se porte bien, l'inflation et les taux d'intérêt sont bas, puis les résultats trimestriels sont arrivés et ils sont exceptionnels. Il n'y a aucune raison d'abandonner le marché actions aujourd'hui», a résumé Peter Cardillo de First standard Financial.

Depuis le 28 septembre, le S&P 500 a clôturé 12 fois sur 21 à un niveau record, a calculé Mike Gibbs de Raymond James.

Les résultats trimestriels continuaient leur rôle de soutien mardi, certaines sociétés telles que Kellog (+6,22% à 62,53 $US) et Mondelez (+5,42% à 41,43 $US) affichant des revenus supérieurs aux attentes.

Les indices ont également été soutenus par la publication mardi de deux indicateurs macroéconomiques favorables.

La confiance des consommateurs a atteint en octobre son plus haut niveau en près de 17 ans et l'indice du coût de l'emploi a progressé au-dessus des attentes au troisième trimestre, ce qui a «participé à la progression» des cours, a jugé M. Haeling.

- Avec La Presse canadienne