La Bourse de Toronto a clôturé en baisse hier, après un répit de deux jours qui ne l'a pas empêché d'afficher, pour juillet à septembre, sa pire performance trimestrielle en plusieurs années.

--------------

Les marchés à la fermeture:

TSX 13 241,89 / -65,07 (-0,49%)

TSX Crois. 525,89 / +1,32 (0,25%)

Dow Jones 16 272,01/ -12,69 (-0,08%)

S&P 500 1 923,82 / +3,79 (0,20%)

NASDAQ 4 627,08 / +6,92 (0,15%)

------------------

L'indice composé S&P/TSX a retraité de 65,07 points pour mettre fin à la séance avec 13 241,89 points. Depuis la fin juin, l'indice de référence du parquet torontois cumule un recul de 8,5%.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 12,69 points à 16 272,01 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 3,79 points à 1923,82 points et que l'indice composé du Nasdaq s'est emparé de 6,92 points à 4627,08 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a perdu 35 cents US à 44,74$ US le baril, tandis que le prix du lingot d'or a rendu 1,50$ US à 1113,70$ US l'once et que celui du cuivre a cédé 3,7 cents US à 2,305 cents US la livre.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,51 cent US à 75,44 cents US après avoir pris 0,4 cent US la veille.

Wall Street a fini dispersée jeudi à l'issue d'une séance hésitante, une série d'indicateurs américains ne dissipant pas les incertitudes des investisseurs à la veille de chiffres attendus sur l'emploi: le Dow Jones a perdu 0,08% mais le Nasdaq a pris 0,15%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 12,69 points à 16 272,01 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 6,92 points à 4627,08 points.

L'indice élargi S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a avancé de 0,20%, soit 3,79 points, à 1923,82 points.

Comme souvent depuis le début de la semaine, les indices ont enregistré d'importantes fluctuations. Après une ouverture dans le vert, Wall Street s'est nettement repliée, le Dow Jones perdant plus de 1%, puis s'est redressée vers l'équilibre.

«Je ne suis pas certain de ce qui a provoqué ce changement de direction», a reconnu Bill Lynch, de Hinsdale Associates. «Comme on attend les chiffres de l'emploi demain (vendredi), les gens s'inquiètent un peu.»

Les investisseurs attendent avec impatience le rapport mensuel du gouvernement américain sur le marché de l'emploi, que publiera aujourd'hui le département du Travail pour septembre.

Sur le sujet de l'emploi, Wall Street a pour le moment pris connaissance d'une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage, à 277 000 demandes, mais cela n'a guère pesé sur le marché.

«Les inscriptions au chômage étaient plus élevées que prévu, mais elles se maintiennent sous la barre des 300 000 pour la trentième semaine de suite, donc c'est encourageant», a estimé M. Lynch.

Pour le reste, les autres statistiques américaines de mercredi n'ont pas été jugées enthousiasmantes, entre un ralentissement de l'activité manufacturière en septembre, et une révision en baisse des dépenses de construction en juillet, qui a éclipsé leur hausse le mois suivant.

«Ce sont des éléments mineurs car ce qui domine le marché, ce sont les interrogations sur la date à laquelle la Réserve fédérale relèvera ses taux (...) et ce sera le cas jusqu'à la mi-octobre», date de la prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale, a relativisé Art Hogan, de Wunderlich Securities.

En décidant à la mi-septembre de maintenir ses taux à un niveau presque nul et donc de conserver en l'état son soutien à l'économie, la Fed a surtout accentué les incertitudes, non seulement à Wall Street mais sur toutes les grandes Bourses.