Wall Street a terminé en nette hausse mercredi, rebondissant après de fortes pertes à la faveur de bons indicateurs américains et d'un plus grand optimisme chez les groupes de distribution aux États-Unis.

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Les marchés à la clôture :



TSX 14 285,00 / 38,23 (0,27%)

Dow Jones 17 584,52 / 212,88 (1,23%)

S&P 500 2 025,89 / 23,28 (1,16%)

NASDAQ 4 650,47 / 57,73 (1,26%)

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La Bourse de Toronto a clôturé en légère hausse mercredi, les investisseurs ayant tenté de forcer une reprise après deux séances de lourdes pertes déclenchées par la retraite du cours du pétrole sous la barre des 50 $ US le baril.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,05 cent US à 84,6 cents US.

Le secteur de l'énergie du TSX a terminé en baisse de 0,56 pour cent même si le prix du baril de pétrole brut a gagné 72 cents US à 48,65 $ US à la Bourse des matières premières de New York. La hausse du cours du baril a été attribuée à la publication de données faisant état d'une importante baisse des réserves de brut américaines la semaine dernière, alors que les spécialistes attendaient plutôt une augmentation.

Le cours du pétrole brut a plongé de 55 pour cent depuis juin dernier, le marché étant essentiellement aux prises avec une surabondance de l'offre.

En hausse dès l'ouverture, les indices ont accentué leur progression en cours de matinée.

«Après les pertes subies, il n'est pas étonnant que le marché rebondisse», a relevé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

«Le marché était tout simplement descendu trop bas, c'est l'explication de la journée», a renchéri Michael James, de Wedbush Securities.

Aidés par une accalmie sur le marché de l'or noir et des indicateurs américains encourageants, la cote américaine a aussi bénéficié d'un vent d'optimisme soufflant dans le secteur de la distribution.

«Les bonnes nouvelles annoncées par JC Penney qui a fait part de bonnes ventes en magasins comparables pendant la saison des fêtes ont donné un coup de fouet à tout le secteur», a précisé M. James.

Côté indicateurs, le secteur privé a accéléré les créations d'emplois en décembre, selon une enquête de la société ADP, un bon signe avant le rapport mensuel des autorités américaines sur le secteur vendredi. Le déficit commercial américain s'est aussi réduit nettement plus que prévu en novembre.

Le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) à la mi-décembre n'a eu que peu d'effet sur la progression des indices new-yorkais qui se sont maintenus en hausse franche en deuxième partie de séance, à sa parution.

Le Comité de la Fed a notamment pris acte des «solides gains» intervenus sur le marché du travail américain et s'est dit confiant dans le fait que l'inflation parviendrait «à plus long terme» à son objectif de 2%, mais a prévenu qu'une nouvelle dégradation de l'économie mondiale pourrait avoir un impact sur la croissance américaine.

«Il n'y avait rien dans ces commentaires de nature à faire bouger le marché», a jugé M. James.

Des attentes de nouvelles mesures de relance de la Banque centrale européenne (BCE) ont aussi aidé.

Le marché obligataire, qui s'était nettement apprécié lundi et mardi, est reparti en baisse. À la clôture, le rendement des bons du Trésor à 10 ans progressait à 1,959% contre 1,941% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,520%, contre 2,504%.