La banque américaine Wells Fargo (WFC) a porté son bénéfice net à un niveau record au premier trimestre, grâce à des réductions de dépenses, mais a inquiété avec un repli de ses activités de prêts immobiliers, considérées comme un baromètre de la santé de ce secteur aux États-Unis.

Le bénéfice net a bondi de 22% sur un an à 5,2 milliards de dollars, «le bénéfice net trimestriel le plus élevé de notre histoire», a souligné le directeur financier, Tim Sloan, cité dans le communiqué.

Le bénéfice par action, qui sert de référence au marché, est ressorti à 92 cents, soit 4 de mieux que la prévision moyenne des analystes.

«Les prêts et les dépôts ont continué à croître dans un contexte économique difficile», tandis que «les dépenses ont continué à baisser car nous avons amélioré notre efficacité», a commenté le pdg de la banque, John Stumpf.

Le chiffre d'affaires a toutefois un peu déçu en reculant plus que prévu, de 2% à 21,3 milliards de dollars, quand le marché espérait 21,6 milliards.

Wells Fargo, qui est le plus gros fournisseur de prêts immobiliers aux États-Unis, a notamment fait état d'une baisse de ses revenus dans la banque hypothécaire, de 3% à 2,8 milliards de dollars.

Tous secteurs confondus, les prêts octroyés par Wells Fargo au premier trimestre ont atteint 798 milliards de dollars, soit une augmentation de 4% sur un an, et les dépôts 926 milliards (+6%).