Gerard Butler est le nouvel ambassadeur du parfum BOSS BOTTLED. Notre rédacteur a eu le plaisir de s'entretenir avec l'acteur, à Londres, lors du dévoilement de la nouvelle campagne publicitaire.

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Gerard Butler donnait des entrevues depuis 10 h le matin. Quand j'ai eu accès au penthouse qu'il occupait, au dernier étage d'un chic hôtel en plein coeur de Londres, il était 17 h. Je craignais qu'il soit fatigué ou seulement blasé de répondre toujours aux mêmes questions.

Quand la porte de la suite s'est ouverte, Gerard Butler est apparu souriant, poli, et sa poignée de main était ferme. Une assistante m'a présenté : mon nom, et ma ville. Montréal. Et c'est à ce moment que tout a changé.

Gerard Butler a soutenu plus longtemps notre poignée de main qui était sur le point de se terminer. Les yeux de la star, déjà bleu perçant, se sont illuminés. Et son sourire, blanc immaculé, s'est agrandi naturellement. Sans être forcé. « I love Montréal. »

J'ai fait comme si de rien n'était, mais sa virile poignée de main commençait à écraser la mienne. En le voyant devant moi, charismatique, souriant, masculin, grand (1,88 m), doté d'une plastique parfaite... et d'une force physique exceptionnelle, j'ai compris pourquoi Gerard Butler était devenu un acteur de film d'action. J'ai aussi compris pourquoi il était devenu une star.

Une fois assis, l'acteur d'origine écossaise s'est mis à partager ses souvenirs, et ses impressions, sur la métropole québécoise. Butler a tourné deux films chez nous : Timeline et 300. « Montréal est une ville tellement cool. Un mélange parfait entre l'Europe et l'Amérique. Peu de gens le savent, mais j'ai habité Montréal quand j'étais très jeune. J'y suis arrivé à l'âge de six mois. Mais je n'ai pas de souvenirs de cette période. Si ma mémoire est bonne, nous sommes retournés vivre en Écosse lorsque j'ai eu deux ans. »

Gerard Butler avoue aussi avoir apprécié le fait d'avoir pu se promener (presque) anonymement dans les rues de la ville. « J'ai vraiment eu énormément de plaisir à Montréal, et j'y ai vécu plusieurs soirées mémorables, ajoute-t-il en riant. J'ai aussi eu le temps de découvrir les différents quartiers. Pour le tournage du film Timeline, j'y suis resté cinq mois. J'espère pouvoir y retourner bientôt. »

Butler et BOSS

Le très viril Gerard Butler, ambassadeur d'un parfum? Même le principal intéressé avoue qu'il a longtemps cru que ce genre d'association n'était pas pour lui. Jusqu'à ce que les parfums BOSS frappent à sa porte pour lui proposer de devenir l'ambassadeur de BOSS BOTTLED, un effluve créé il y a 16 ans, et aujourd'hui devenu un classique.

« On m'a souvent proposé ce genre de partenariat, mais il y avait toujours quelque chose qui clochait. Chaque fois, je sentais que ce n'était pas une union naturelle. Pour moi, il fallait que le parfum et la marque collent parfaitement à mon image d'acteur de films d'action. Avec Hugo Boss, et BOSS BOTTLED, tout est là pour moi. Tout d'abord, parce que j'ai une longue et solide relation avec la marque. Nous avons souvent travaillé ensemble, pour des premières ou des événements. Et deuxièmement, j'adore leurs vêtements. Ils sont à la fois modernes et classiques. Un peu comme moi. Et ils me vont bien aussi! »

Sur ce point, on n'a aucune difficulté à le croire. L'acteur de 45 ans est dans une forme physique incroyable. Gerard Butler vient de terminer le tournage de son prochain grand film d'action, God of Egypt, dont la sortie est prévue pour février 2016.

L'acteur avoue que, bien que le film soit achevé, son corps montre toujours les efforts intenses fournis avant et pendant le tournage. « Je m'entraîne chaque jour, et même entre les prises de vue. Il y a toujours un gym à côté des décors. J'aime bien aussi faire du sport très tôt le matin, avant le tournage, quitte à couper dans les heures de sommeil. Ça m'aide à me mettre dans un état de stress, mais aussi de force et de puissance. »

Pour lui, c'est l'énergie parfaite afin de tourner une bonne scène d'action. « Tout ça finit par paraître dans mon regard, dans la posture de mon corps, et donc à l'écran », conclut-il.

BOSS BOTTLED : De moderne à classique

Le monde des parfums est fascinant, et Will Andrews, scientifique principal de l'équipe de création chez Procter&Gamble Fragrance est passionné par son travail. C'est P&G qui assure le développement des parfums BOSS. En entrevue pour le lancement de la nouvelle campagne, Will Andrews s'empresse de nous faire sentir les différents effluves qui ont fait le succès de BOSS BOTTLED. Au moment de sa création, en 1998, ce parfum très masculin était assez original, voire ambitieux.

« Nous étions dans une période où les parfums pour hommes étaient plutôt frais. On surfait encore un peu sur la tendance des effluves unisexes, se rappelle Will Andrews. Non seulement BOSS BOTTLED était très viril et masculin, mais il contenait aussi de la vanille, chose rare à l'époque pour un parfum pour hommes. »

Et il n'y a pas que la vanille qui surprenne dans la liste des « ingrédients » du jus maintenant mythique. Le coeur du parfum est composé de vanille, de pomme et de cannelle. Quand on mentionne à Will Andrews que l'amalgame peut faire « Noël », le scientifique sourit.

« Pour vous, oui. Pour l'équipe allemande derrière la marque Hugo Boss, ça rappelle le strudel aux pommes. Dans un cas comme dans l'autre, l'odeur est réconfortante. Est-ce que le parfum définitif sent Noël ou le strudel? Non. Mais notre cerveau détecte ces odeurs subtiles qui rappellent de bons souvenirs. Et l'odeur nous plaît. »

Il est vrai que, pour le commun des mortels, ces trois notes sont à peine perceptibles en humant le parfum, puisqu'elles ont été savamment mélangées à des dizaines d'autres essences fraîches et boisées. Et le résultat est assurément très masculin.

Après 16 ans sur le marché, BOSS BOTTLED est passé de moderne à classique. Mais comment fait-on pour créer un « classique »? Will Andrews sourit de nouveau. « Il n'y a pas de recette magique. Il n'y a que le temps qui peut nous dire si l'on a réussi. Mais un excellent jus va traverser les époques. Dans le cas de BOSS BOTTLED, je crois que nous avons gagné notre pari.»

En collaboration avec le Magazine XY