Êtes-vous de ces sages qui ont commencé à épargner pour leurs vieux jours à partir du moment où ils ont déserté la maison familiale? Ou faites-vous plutôt partie de ceux qui envisagent de financer leur retraite grâce à la... loterie? Résultats d'un sondage portant sur les finances personnelles qu'a mené le Fonds de solidarité FTQ en collaboration avec Léger auprès de plus de 1 500 Québécois.

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GÉNÉRATION TANGUY?

En moyenne, c'est à l'âge de 21 ans que les Québécois volent de leurs propres ailes. On dénote tout de même quelques exceptions : ainsi, 23 % des 35-54 ans rapportent ne pas avoir quitté la maison familiale avant l'âge de 25 ans! Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le coût élevé de la vie n'est pas la raison principale qui explique pourquoi certains s'« incrustent » aussi longtemps chez leurs géniteurs adorés : en moyenne, ils le font d'abord parce qu'ils sont encore aux études (63 %), pour épargner de l'argent (50 %), pour le confort (30 %) et pour la simplicité (26 %).

PREMIER BOULOT : COMBIEN DE TEMPS AU MÊME ENDROIT?

Vous entamez votre carrière dans un domaine qui vous passionne : félicitations! Dans un marché aussi effréné que compétitif, rien de mieux que de rester chez le même employeur le plus longtemps possible - par exemple plus de 25 ans -, seront tentés d'en croire plusieurs.

Hum... pas exactement : voilà un souhait que chérissent principalement les 55 ans et plus (57 %) et les 35-54 ans (43 %), contrairement aux 25-34 ans (39 %) et aux 18-24 ans (29 %). Ces derniers sont les plus nombreux à envisager une carrière de moins de 2 ans au sein d'une même entreprise, tandis que leurs parents ou leurs grands-parents semblent être les moins enclins à imaginer pareil scénario.

LES VOYAGES, LA MAISON, LES ENFANTS...

Mais qui dit salaire dit aussi... épargne, un concept qu'on nous enseigne dès notre plus jeune âge - mais qui, avouons-le, n'est pas acquis pour tout le monde, surtout quand la paie permet de se payer un peu de luxe instantané! Néanmoins, les raisons pour lesquelles on épargne ne sont pas identiques dans toutes les tranches d'âge.

Les moins de 35 ans économisent avec l'objectif de financer leurs projets, notamment celui d'acheter une propriété, alors que les 35-54 ans le font principalement en vue de se préparer à la retraite.

Par ailleurs, l'appel de l'étranger se fait sentir autant chez les plus jeunes que chez les plus âgés : des deux côtés, la préparation d'un voyage arrive en deuxième position des motifs pour lesquels on épargne (36 % chez les 18-24 ans et 34 % chez les 55 ans et plus!).

LA RETRAITE, C'EST COMBIEN EN ÉCONOMIES?

Un bon jour - peut-être pas demain, mais ça viendra... -, il faudra bien la prendre, cette retraite, après tant d'années de dur labeur. Mais voilà : combien faut-il réussir à épargner en prévision de cette autre (et dernière) étape de vie?

Si 17 % des personnes interrogées disent n'en avoir aucune idée (ou préférer ne pas répondre à la question), 1 Québécois sur 10 croit néanmoins qu'il lui faudra accumuler « entre entre 1 et 1,5 millions ». Une somme considérable!

Est-il seulement possible d'y arriver ? Tous ne sont pas aussi optimistes que ceux qui ont répondu « oui, facilement » (7 %) et ceux qui croient que c'est réaliste, mais « avec des efforts » (22 %). En effet, l'idée paraît impossible pour 1 répondant sur 2 (qui vit tout de même « bien avec ça »)... et elle génère de l'anxiété chez 21 % des personnes interrogées!

LA LOTERIE POUR FINANCER SA RETRAITE?

Comment s'y prendre, alors, pour se payer une retraite digne de ce nom? Toutes générations confondues, on pense d'abord (à 72 %) aux régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) ou aux comptes d'épargne libre d'impôt (CELI)... bien que ce ne soit pas tout le monde qui en comprenne les rouages! Viennent ensuite l'aide du gouvernement - pensons ici, bien sûr, au Régime de rentes du Québec -, le fonds de pension privé avec l'employeur et les investissements, notamment les actions et les placements.

Un nombre considérable de répondants avouent toutefois s'en tenir au hasard pur : ainsi, 16 % d'entre eux comptent financer leurs vieux jours grâce à un héritage familial, et 1 Québécois sur 10 envisage de le faire au moyen de la loterie! Conseil d'ami : considérant que les chances de gagner le gros lot du Lotto 6/49 sont de 1 sur 14 millions, on vous suggère fortement de miser sur l'épargne pour planifier votre vie post-boulot...



DÉCOUVREZ combien ça prend pour être « riche »

Méthodologie

Du 6 au 14 novembre 2017, le Fonds de solidarité FTQ s'est penché sur les habitudes financières des représentants de toutes les générations. En collaboration avec Léger, il a mené un sondage Web auprès de 1 506 Québécois âgés de 18 ans et plus. Le but : mesurer leurs perceptions et leurs attitudes à l'égard de l'épargne et des finances en général.