Bitters à cocktails, sabres à champagne, verres à bière... Grâce à son offre infinie d'ingrédients et d'accessoires pour cocktails, spiritueux, vins et bières, la boutique Alambika est devenue une adresse incontournable en la matière. Un succès attribuable à l'entrepreneur Jean-Sébastien Michel, qui a su flairer la tendance et trouver l'aide nécessaire pour réaliser ses projets.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

L'étincelle : le marché émergent des cocktails

« Un magasin de jouets pour les amoureux de l'apéro et des cocktails - avec ou sans alcool ! » Voilà qui résume bien, dans les mots de Jean-Sébastien Michel, l'esprit d'Alambika. « J'ai eu la chance de créer une entreprise qui reprend la majorité de mes passe-temps », lance-t-il en riant. Mais derrière cet hédonisme assumé, l'entrepreneur poursuit un but pragmatique : offrir des produits à la fine pointe des boissons alcoolisées et promouvoir les créations artisanales 100 % québécoises.   

« Quand j'ai lancé mon entreprise, en 2012, c'était pour combler un vide sur le marché. Tout tournait alors autour du vin », se souvient-il. Le passionné a plutôt décidé de donner autant d'attention aux plus petits secteurs : il s'est concentré sur les cocktails, l'absinthe, les bières et les spiritueux. Visionnaire, il a tôt fait de rallier la nouvelle génération de barmans et de consommateurs.

5,3 millions $

Montant des ventes de spiritueux pour une période de 12 mois (2016-2017) au Canada. Un chiffre en hausse de 3,2 % par rapport à l'exercice précédent.

Source : Statistique Canada (mai 2018) 

Le produit : ingrédients, accessoires et formations

À 30 ans, seul aux commandes de sa petite boutique située à l'époque sur l'avenue Van Horne, à Outremont, il a travaillé d'arrache-pied jusqu'à hisser Alambika au rang de principal fournisseur spécialisé dans les cocktails au Canada. Aujourd'hui, il approvisionne des centaines de restaurants, bars, hôtels et cafés, et même des boutiques concurrentes. Son petit empire compte une vingtaine d'employés, dont certains sont installés à Toronto et à Vancouver. Son tout dernier projet en date : l'Alkadémie, une salle polyvalente tout équipée avec bars et aménagement modulable, conçue pour donner des ateliers et formations. L'ouverture est prévue à l'été. Un programme d'échange pour les mixologues d'ici et d'ailleurs est aussi sur la table à dessin. « On veut servir de laboratoire pour les distilleries, les brasseries et les vignobles », précise l'homme d'affaires.

23 %

Pourcentage des entreprises canadiennes (de 1 à 4 employés) qui mettent fin à leurs activités au cours des trois premières années de leur existence.

Source : Statistique PME, Gouvernement du Canada

Le défi : trouver l'aide nécessaire

En période de démarrage, Jean-Sébastien Michel se souvient d'avoir mis les bouchées doubles pour éviter de se faire devancer par les gros joueurs. « Un entrepreneur doit porter plusieurs chapeaux et toucher à tous les aspects de l'entrepreneuriat : les ressources humaines, le marketing, l'incorporation, le financement, les partenariats... Ma chance a été d'obtenir le soutien nécessaire pour prendre de l'expansion », dit-il.

Alors qu'il tentait de tout faire par lui-même, sans prêt bancaire - « on fonctionnait juste avec notre cash flow », explique Jean-Sébastien -, les conseillers de la Banque de développement du Canada l'ont contacté pour lui proposer de l'aide. « Ensemble, on a monté un dossier viable, qu'on a soumis à la Banque Nationale. C'est grâce à ce premier prêt qu'on a pu faire décoller l'entreprise », reconnaît-il. L'entrepreneur a bénéficié à nouveau du soutien de la Banque Nationale pour aménager sa boutique dans un local 40 fois plus grand, situé sur le boulevard Saint-Laurent, et l'Alkadémie dans l'ancien garage adjacent.

15

Depuis 2012, le chiffre d'affaires d'Alambika a été multiplié par 15.

Le conseil : recourir aux services offerts pour les entreprises en démarrage

« L'accompagnement financier passe beaucoup par le contact humain. C'est beau d'avoir des idées, mais encore faut-il savoir si elles sont viables ou non », fait remarquer Jean-Sébastien Michel. Il poursuit : « À la Banque Nationale, les conseillers m'ont toujours donné l'heure juste et proposé des solutions adaptées au quotidien de mon entreprise. Ils croient en mon projet et le défendent pour le faire avancer. Cette relation de confiance me porte à les voir comme de réels partenaires, et non comme de simples bailleurs de fonds. »

Le saviez-vous ?

Il est difficile pour les personnes derrière une entreprise en démarrage de porter plusieurs chapeaux. La Banque Nationale offre plusieurs outils et solutions pour les accompagner, de la rédaction de leur plan d'affaires jusqu'à la gestion de la comptabilité d'entreprise.

Découvrez des solutions adaptées aux entreprises en démarrage