L’arrivée du printemps coïncide avec le retour de la série documentaire Kebec à Télé-Québec. À partir de thèmes fascinants et variés – comme la marginalité, la santé publique, l’humour ou les rites et rituels –, l’animatrice et journaliste Noémi Mercier explore avec ses invités des facettes peu connues de l’histoire de la Belle Province. Connaissez-vous bien votre Kebec ?

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

En quelle année le préservatif en latex fait-il son apparition au Québec ?

Réponse: 1839. Les premiers préservatifs sont lavables et réutilisables ! Les hommes doivent alors se rendre en pharmacie pour les demander. Un geste plutôt gênant... Ils utilisent donc un code : en effet, il leur suffit de poser trois doigts sur le comptoir pour que le pharmacien comprenne que ces clients veulent des préservatifs, étant donné que ceux-ci sont à l’époque vendus en paquets de trois.

À quelle époque le geste qui consiste à trinquer ou à porter un toast comme on le connaît aujourd’hui tend-il à se répandre ?

Réponse: Au XVIIe siècle. Pendant une longue période, il est de bon ton de trinquer en partageant le même contenant de vin ou de bière. Or, cette pratique commence à changer dès le XVIIe siècle, en raison des risques de contagion associés aux grandes épidémies. Les Canadiens continuent dès lors de trinquer en se souhaitant la santé, mais en entrechoquant symboliquement leur récipient de vin, désormais individuel.

À l’époque de la Nouvelle-France, dans plusieurs paroisses, comment détermine-t-on si une personne est décédée ?

Réponse : On plaçait un miroir devant le visage de la personne : s’il n’y avait pas de buée, on constatait le décès. Évidemment, cette méthode n’est pas infaillible. La preuve : on retrouve à l’époque les corps de personnes qui ont été mises en terre… vivantes. Alors que, pendant une longue période, on a l’habitude d’enterrer les gens au lendemain de leur décès, dès le milieu du XIXe siècle, la loi exige un délai d’au moins 24 heures avant l’inhumation du corps.

Comment nomme-t-on les ouvriers chargés autrefois d’allumer les lumières de rues ?

Réponse : Les allumeurs de réverbères. Dès 1818, les allumeurs de réverbères se promènent avec leurs bidons d’huile de loup-marin, de baleine ou de morue pour vaquer à la tâche. L’odeur est, on s’en doute, épouvantable ! Quelques années plus tard, ces huiles sont remplacées par le gaz. Néanmoins, la plupart des allumeurs de réverbères perdent leur emploi dès l’expansion de l’électricité, dans les années 1880. Le métier subsiste toutefois jusqu’en 1960 dans certaines villes, les allumeurs servant à activer les commutateurs installés tout au haut des poteaux à l’aide de longs bâtons.

Dans les années 1960, le Québec vit au son de la musique yé-yé. Au fait, d’où vient ce terme ?

Réponse : De la chanson des Beatles She loves you (yeah, yeah, yeah). C’est d’ailleurs grâce à la musique yé-yé qu’on voit naître le vedettariat québécois. Aux premières loges : Pierre Lalonde, Donald Lautrec, Michèle Richard et bien d’autres, mais aussi quelque 200 groupes (tels César et les Romains, Ali Baba et ses 4 voleurs, Les Classels, etc.).

Regardez Kebec à Télé-Québec dès le dimanche 5 avril à 21 h 30

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