Chaque soir sous le Grand Chapiteau du spectacle Alegría du Cirque du Soleil campé dans le Vieux-Port de Montréal, Roxane Gilliand et Nicolai Kuntz prennent leur envol. En exécutant du haut des airs leur numéro de trapèze ballant synchronisé (à couper le souffle!), ils éprouvent à la fois les vibrations de la foule, l’adrénaline de la performance et l’aboutissement de milliers d’essais – et d’autant d’erreurs.

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Elle est Suisse, il est Allemand. Roxane Gilliand se souvient de sa première rencontre avec le spectacle Alegría, à Genève. La fillette de 11 ans avait alors annoncé à son père : « Je veux faire du trapèze. » Initiée au cirque à l’âge de 6 ans, elle a atterri au Québec dans la jeune vingtaine, aspirée par l’aura du Cirque du Soleil et la réputation de Victor Fomine, véritable icône russe du trapèze ballant, notamment professeur à l’École nationale de cirque de Montréal.

La barre est haute

C’est ce même Victor Fomine qui a enseigné à Nicolai Kuntz. Ce dernier a grandi dans les coulisses de cirques itinérants en Europe, suivant son père, spécialiste d’acrobaties à cheval, et sa mère, employée administrative des activités de tournée. « Victor a redéfini l’art du trapèze actuel. Plus jeune, j’avais vu ses numéros, et ce qui m’arrive aujourd’hui, je le lui dois en bonne partie », explique le trapéziste, qui a lui aussi atterri à Montréal pour mieux y prendre son envol. Roxane ajoute : « Victor pousse toujours plus haut les élèves qui ont du potentiel. Il nous amène au maximum de nos capacités pour atteindre nos objectifs. »

C’est ainsi que durant l’exécution de leur audacieux numéro, le tandem perpétue la tradition, mais avec un élan de modernisme qui redéfinit cette discipline. « Le trapèze ballant a évolué de manière fabuleuse. En 10 ans à peine, la pratique s’est raffinée et est plus exigeante sur le plan technique, que ce soit du côté des combinaisons, des saltos ou des vrilles », explique la trapéziste.

Leur performance charme et ébahit les spectateurs, même ceux qui ont été témoin de la première mouture d’Alegría. Désormais, le trapèze se déplace de haut en bas. Aussi, les axes de ballant se modifient pour permettre au public d'apprécier encore plus leurs prouesses aériennes. « Ça rend l’ensemble très dynamique, mais également plus complexe », souligne Nicolai Kuntz.

Or, l’exercice paraît si simple vu de la salle. Évoluant dans le monde d’Alegría, Roxane et Nicolai font partie de la famille des Anges, qui représentent l’esprit du changement au cœur d’un royaume poussiéreux. Ils nous offrent le premier numéro aérien du spectacle, interprété en toute légèreté, véritable ballet dans l’espace, à la fois magique et poétique.

Duo des airs

Cette sensation fait ressurgir des souvenirs chez Nicolai : « Dès mes premiers essais, quand j’étais jeune, j’ai tout de suite raffolé de cet incroyable sentiment de liberté, celui des mouvements et du plaisir de me retrouver à tournoyer, à virevolter et à m’élancer dans les hauteurs. »

« Faire partie du Cirque du Soleil, et particulièrement d’Alegría, c’est l’accomplissement d’un rêve, poursuit Roxane Gilliand. Je ne pouvais aspirer à mieux dans ma carrière. Alors je profite de chaque instant et je réalise la formidable chance que j’ai, sans oublier le travail réalisé pour y arriver. »

Sur scène, la complicité est palpable, même si le trapèze ballant est d'abord une discipline pratiquée en solo. Le synchronisme est un défi, qui amène chaque part du tandem à rester concentrée sur sa partition – réglée au quart de tour, tout en demeurant attentif à l’autre. En plein ciel, la magie s’installe. Un regard, un sourire, même quelques mots échangés à la volée, suffisent pour que s’imprègne, au cœur de chaque spectateur, médusé, la puissance de l'harmonie.

- Jusqu'au 21 juillet, Vieux-Port de Montréal - Billets en vente ici

- Du 1er août au 1er septembre, Site Zibi à Gatineau - Billets en vente ici