L’amour des Québécois pour l’œuf ne date pas d’hier. Grande consommatrice de « cocos », la population québécoise peut compter sur les producteurs d’œufs du Québec, dont le travail est crucial pour nourrir la province. Retour sur 60 ans d’histoire, de passion et de savoir-faire.

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60 ans de passion

Créée dans les années 60, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec est née de la volonté des propriétaires de pondoirs de se regrouper pour profiter d’une mise en marché collective de leur production. Jusqu’à ce jour, ces hommes et ces femmes vendaient leurs œufs au marché ou directement à la ferme, ce qui se traduisait par une offre inégale sur le territoire. À l’époque, les œufs disponibles pour la population montréalaise provenaient d’aussi loin que le Manitoba !

C’est une grande décision qui a été prise par les petits producteurs à ce moment-là, de s’organiser ainsi.

Paulin Bouchard, président de la FPOQ

  • FERME PAULIN BOUCHARD

    FERME PAULIN BOUCHARD

  • FERME GÉDÉSOEUFS INC. FAMILLE BOUCHARD

    FERME GÉDÉSOEUFS INC. FAMILLE BOUCHARD

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Aimé Bouchard, le grand-père du président de la Fédération, était d’ailleurs parmi ces producteurs de la première heure qui ont uni leurs forces pour nourrir la population québécoise. À Saint-Gédéon-de-Beauce, le modeste pondoir établi par la famille Bouchard en 1964 compte désormais quatre générations de passionnés et 50 000 poules pondeuses. « On peut dire que notre famille a vécu ces 60 ans d’histoire », raconte celui qui dirige aujourd’hui la ferme familiale en compagnie de son fils Charles-Éric.

On compte aujourd’hui 200 producteurs et productrices d’œufs sur l’ensemble du territoire québécois.



Pas de gaspi avec les œufs d’ici !

Le système de gestion de l’offre, introduit en 1972, procure un revenu équitable aux intervenants de la filière agricole, en plus de stabiliser les prix pour les consommateurs. « C’est aussi ce qui permet de bien évaluer la demande et d’éviter la surproduction », indique Paulin Bouchard.

Grâce à ce mécanisme, les 1,9 milliard d’œufs pondus au Québec annuellement trouvent tous leur utilité. Du carton d’œufs qui se retrouve dans le frigo des familles québécoises à ceux qui garnissent les garde-manger des restaurateurs, en passant par la transformation en produits congelés, toutes les catégories sont comblées pour éviter le gaspillage. « C’est un tour de force qui est possible parce que la filière réfléchit bien pour que l’œuf trouve toujours son client », dit le producteur.


Œufs bios, blancs, bruns, enrichis en oméga-3 : les producteurs s’adaptent sans cesse à la demande des consommateurs.



Élevage durable, responsable et local

Protection de l’environnement, bien-être animal, traçabilité, salubrité : les fermes du Québec ont le souci d’assurer la pérennité de l’industrie en adoptant les meilleures pratiques. Les producteurs et productrices se donnent au quotidien la mission de prendre soin de leurs poules afin de fournir des œufs de première qualité aux consommateurs d’ici. « 100 % des œufs produits au Québec le sont en respectant un code très strict en matière de bien-être des élevages, de salubrité et d’alimentation animale », souligne le président de la FPOQ.


Depuis 2013, un code unique imprimé sur la coquille de chaque œuf vendu au Québec permet au consommateur de connaître sa provenance.



L’œuf, à toute heure de la journée

Les Québécois ont la chance de se mettre sous la dent des œufs de haute qualité. Et ça tombe bien, parce qu’ici, on est fous de nos cocos ! Servi au déjeuner, glissé dans les boîtes à lunch, en guise de collation soutenante et bien protéinée, sur la table familiale à l’heure du souper, comme vedette des repas végés : l’œuf n’a plus à prouver sa polyvalence.

Cette protéine à la fois saine et économique est là pour rester au menu, croit Paulin Bouchard. « C’est une protéine d’avenir. L’engouement des Québécois pour la cuisine et l’arrivée de nouveaux arrivants nous font sans cesse découvrir de nouvelles façons de l’apprêter », se réjouit-il.

À travers la province, 6 millions de poules pondeuses permettent de nourrir quelque 9 millions de Québécois et de Québécoises.