Université Laval 4 raisons de cultiver le désir d’apprendre toute votre vie

Elle est révolue, l’époque où l’université marquait une simple étape dans le passage vers le marché du travail. Dans le contexte actuel, où de grands défis de société se présentent à tout un chacun et où les technologies évoluent à grande vitesse, l’université devient un lieu d’apprentissage vers lequel les gens se tournent à différentes étapes de leur parcours. Comment et pourquoi être un apprenant ou une apprenante à vie ?

Pour s’épanouir professionnellement

Pour la plupart des travailleurs et des travailleuses, l’actualisation des compétences est aujourd’hui un impératif. Certaines de ces personnes retournent sur les bancs d’école pour mettre à jour leurs connaissances dans leur domaine; d’autres cherchent plutôt à acquérir des expertises complémentaires, que ce soit pour enrichir leur pratique professionnelle ou pour progresser dans leur carrière. Pour d’autres encore, c’est une réorientation professionnelle complète qui motive leur désir de revenir à l’université.

« Afin de répondre à ces besoins, l’offre de programmes courts se diversifie », explique Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes à l’Université Laval, qui ajoute : «On parle de microprogrammes, de nanoprogrammes qui se réalisent en moins d’une année; on parle du développement de maîtrises professionnelles. » Ces formations courtes et axées sur la pratique en milieu de travail rendent plus accessibles les occasions de perfectionnement pour les personnes qui sont sur le marché de l’emploi.

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Parce que l’université s’adapte elle aussi

Consciente des besoins qui se transforment, l’Université Laval a fait de l’apprentissage en continu une de ses grandes priorités stratégiques pour les années à venir. L’établissement évolue sans cesse et propose notamment des méthodes d’enseignement innovantes ainsi que des outils technopédagogiques modernes. Pour plusieurs, c’est une porte d’entrée vers l’enseignement supérieur qui n’existait pas auparavant.

« Ces modalités plus flexibles permettent de s’adapter à la réalité des travailleurs. Ça offre aux étudiants et aux étudiantes qui sont aussi parents la possibilité de concilier les études et la vie personnelle. Cette agilité permet aussi d’accueillir une clientèle internationale, ce qui enrichit la composition des cohortes », fait valoir Cathia Bergeron, qui est aussi responsable du chantier de l’établissement d’enseignement sur les études tout au long de la vie.

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Pour multiplier les perspectives

Pour relever les grands défis de notre époque, les spécialistes qu’on invite à prendre place à la table devront venir de divers horizons. « Il suffit de penser aux enjeux climatiques, à la sécurité alimentaire, à l’évolution rapide du numérique… Ce sont des questions complexes qui nécessitent qu’on fasse plus de place à l’interdisciplinarité », souligne Cathia Bergeron.

C’est pourquoi l’Université Laval mise sur une vision décloisonnée de la formation. De plus en plus de programmes d’enseignement réunissent différentes disciplines. C’est le cas des Chantiers d’avenir, des formations interdisciplinaires uniques et créées sur mesure pour répondre aux enjeux de société complexes. De plus, les nombreux projets concrets réalisés en partenariat avec les entreprises aident à faire le pont entre la communauté étudiante et le secteur privé. « L’université n’évolue pas en vase clos, mais elle est connectée à la société et à ses parties prenantes. C’est un endroit où les étudiants et les étudiantes peuvent s’investir dans des projets qui sont porteurs de sens », précise la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes de l’Université Laval.

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Pour créer une société apprenante

De diverses façons, c’est toute la société qui bénéficie d’une société apprenante. Parce qu’apprendre tout au long de la vie, c’est savoir s’adapter au changement; c’est tirer son épingle du jeu en sachant qu’une part importante des emplois existants seront transformés ou éliminés dans la prochaine décennie; c’est développer avant tout le réflexe d’apprendre à apprendre, et ce, dans un monde en profonde transformation.

« En fin de compte, une société apprenante est formée de citoyennes et de citoyens engagés », résume Cathia Bergeron. Elle-même réputée pour être une force vive en matière de recherche sur les études tout au long de la vie, l’Université Laval compte bien continuer à valoriser tout le pouvoir que peut avoir l’enseignement.

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