Lorsqu’ils ont commencé leur carrière dans le domaine de l’environnement, Olivier Joyal et Patrick Lafrance étaient des spécimens rares. C’était au tournant des années 2000 et les questions environnementales étaient loin d’être la préoccupation première des entreprises. Aujourd’hui, WSP compte quelque 23 000 spécialistes de l’environnement partout dans le monde, et les plus grandes organisations frappent à leur porte.

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Restaurer la nature par la nature

À l’échelle mondiale, et depuis ses récentes acquisitions, WSP au Canada se positionne plus que jamais comme la première firme de services-conseils en matière de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et de développement durable, selon Environment Analyst et Verdantix. Ses professionnels et scientifiques se consacrent à l’accélération de la transition verte, entre autres en favorisant l’émergence de solutions fondées sur la nature. Celles-ci permettent d’atténuer les répercussions des changements climatiques, tout en favorisant la biodiversité.

« Pensons au remplacement du béton par l’utilisation de techniques de génie végétal pour les berges d’un cours d’eau », donne en exemple Patrick Lafrance, vice-président national, Écologie et étude d’impact environnemental, à WSP au Canada. « En plus de protéger les rives, on tire profit de la capacité de filtration des végétaux, de la séquestration du carbone et de l’amélioration de l’habitat pour la faune. »

Reproduire le milieu naturel, c’est le type de solution que nous poussons nos équipes à intégrer à leurs projets. La mise en place de solutions fondées sur la nature permet de contribuer activement à la préservation de l’environnement.

Patrick Lafrance, vice-président national, Écologie et étude d’impact environnemental, WSP au Canada

Par où commencer ?

Si les entreprises se montrent fin prêtes à emboîter le pas en matière de protection de la nature, elles se butent à un obstacle de taille dès le bloc de départ. « Elles peuvent parfois se sentir démunies dans cet univers complexe qui évolue rapidement et ne savent pas toujours par où commencer, même lorsqu’elles ont des spécialistes de l’environnement à l’interne », affirme Patrick Lafrance.

C’est là qu’interviennent les équipes de WSP, qui ont une portée locale tout en ayant une vision internationale. L’expertise diversifiée et internationale permet d’intégrer facilement les facteurs ESG au cœur même des stratégies d’affaires de sa clientèle. « Grâce à nos services-conseils, notre large éventail d’expériences et notre carnet de réalisations, nous sommes en mesure d’aider les organisations dans l’implantation, étape par étape, de stratégies d’affaires et d’actions qui sont en harmonie avec la nature (nature positive), c’est-à-dire d’adopter des pratiques commerciales qui font en sorte que les écosystèmes et la nature puissent se régénérer au lieu de dépérir », explique Olivier Joyal, vice-président exécutif, Sciences de la Terre et environnement, Stratégie et exécution, à WSP au Canada.

Protéger le capital naturel

Pour l’expert, il ne fait aucun doute que la communauté d’affaires a le pouvoir et la responsabilité de renverser la perte de biodiversité. D’un côté, les fonds d’investissement et les grands financiers de ce monde accordent une importance grandissante à la protection de la nature dans leur évaluation des risques avant le financement de projet. De l’autre, c’est toute la chaîne de valeur qui repense ses façons de faire, notamment en matière d’approvisionnement. « Les entreprises prennent conscience de leur incidence sur la nature, mais aussi de leur dépendance envers elle », résume Patrick Lafrance.

On voit des changements de paradigmes ; la pression vient de toute la société, et on accorde maintenant une valeur financière aux pertes environnementales. Une entreprise qui tarderait à adopter des pratiques durables deviendra forcément moins attrayante aux yeux d’un écosystème d’affaires qui cherche à assainir ses pratiques.

Olivier Joyal, vice-président exécutif, Sciences de la Terre et environnement, Stratégie et exécution, WSP au Canada

Action climatique : mobiliser le secteur privé

À quelques jours de l’ouverture de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Dubaï — la COP28 —, les hauts dirigeants du secteur Sciences de la Terre et environnement à WSP au Canada dressent un état des lieux. « La cible principale de l’Accord de Paris sur le climat, qui est de contenir la hausse des températures, est encore atteignable, croit Olivier Joyal. Mais pour y arriver, le secteur privé doit mettre en place une série d’actions concrètes. »

L’expert évoque aussi les retombées de la COP15, conférence à laquelle WSP a participé et lors de laquelle l’accord historique Kunming-Montréal sur la biodiversité a été entériné, en décembre dernier. Selon lui, cet évènement a entraîné une réelle réflexion au sein des entreprises. « Je n’avais jamais vu une mobilisation de la sorte », se réjouit-il. Rappelons que la cible la plus emblématique de l’accord consiste à protéger 30 % des terres et eaux mondiales d’ici 2030, dans l’objectif de freiner et renverser la perte de biodiversité.

L’action climatique est désormais un point fondamental de la stratégie des entreprises. Maintenant, la prise en compte de la nature dans les pratiques commerciales doit devenir la nouvelle norme, afin que le secteur privé puisse mieux gérer les risques et les occasions en lien avec la nature.

Olivier Joyal, vice-président exécutif, Sciences de la Terre et environnement, Stratégie et exécution, WSP au Canada

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