Une récente étude révèle que le diabète de type 2 augmente de trois à quatre fois le risque de maladies cardiovasculaires1, y compris la probabilité de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou une défaillance cardiaque. Le Dr Mansoor Husain, cardiologue renommé, explique le lien entre ces problèmes de santé.

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Comprendre le lien entre le diabète de type 2 et l’AVC

Nombreuses sont les personnes vivant avec le diabète de type 2 qui ne connaissent pas le lien avec l’AVC. Si vous vivez avec le diabète de type 2, l’hyperglycémie peut endommager vos vaisseaux sanguins et vos organes, et accroître votre risque d’AVC. En fait, les personnes qui vivent avec le diabète de type 2 sont trois fois plus susceptibles que le reste de la population d’être hospitalisées pour des problèmes cardiaques. Le diabète est responsable de près de 30% des AVC, un mal qui est aussi la troisième cause la plus répandue d’invalidité et de décès chez les adultes au Canada.

Comment le diabète peut entraîner un AVC

Le diabète de type 2 et un taux élevé de mauvais cholestérol contribuent à la formation de plaques dans les parois des vaisseaux sanguins, compromettant ainsi la circulation sanguine. Si l’une de ces plaques se détache, elle laisse derrière elle une plaie que l’organisme tente de soigner en formant un caillot. Quand ce dernier se produit dans le crâne ou dans l’artère carotide, il peut provoquer un AVC; l’apport sanguin au cerveau est alors complètement bloqué, ce qui peut entraîner de graves lésions neurologiques ou une mort subite.

Un sondage national de Diabète Canada rapporte qu’au Canada, deux personnes sur trois ne savent pas que l’AVC est l’une des principales complications du diabète.

Accélérer le processus de vieillissement

En raison du taux de sucre qui demeure trop élevé dans le sang pendant trop longtemps, le diabète use les vaisseaux sanguins prématurément. Ceux-ci deviennent gommés et sujets à des obstructions qui gênent la circulation. Ces dommages causent l’inflammation, un mécanisme naturel qui sert normalement à combattre une infection ou à guérir une blessure, mais qui, dans ce cas-ci, ne fait qu’aggraver le problème.

Dr Mansoor Husain, cardiologue

Biologiquement, c’est comme si les personnes qui vivent avec le diabète de type 2 étaient âgées de 10 ans de plus que leur âge réel. À 50 ans, leur système sanguin pourrait s’apparenter à celui d’une personne de 60 ans.

Dr Mansoor Husain, cardiologue

La longue route vers la guérison

Les personnes qui survivent à un AVC perdent souvent de la mobilité ou l’usage de la parole. Du jour au lendemain, des gens autrefois autonomes pourraient nécessiter des soins en continu. Une personne qui vit avec le diabète de type 2 risque également de voir le processus de récupération après un incident être ralenti.

Les gens qui vivent avec le diabète présentent un risque accru de récidive après un AVC. De tels événements sont habituellement plus graves et plus dévastateurs comparé aux personnes non diabétiques en raison de la fragilité de leurs vaisseaux sanguins, et le rétablissement est souvent plus difficile.

Dr Mansoor Husain, cardiologue

L’information : un élément important de la prévention

La bonne nouvelle, c’est que maintenir un mode de vie sain peut aider à contrôler la glycémie et à réduire le risque d’accident vasculaire cérébral.

Le Dr Husain appelle les personnes qui vivent avec le diabète de type 2, ainsi que leur famille, à communiquer avec des organismes tels que Diabète Canada et la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada pour en savoir plus sur les ressources mises à leur disposition. Il encourage aussi ses collègues cardiologues et neurologues à se concentrer davantage sur le soutien des patients et des patientes diabétiques de type 2 en élaborant des plans de soins préventifs pour réduire ces risques.

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1 « Global Effect of Modifiable Risk Factors on Cardiovascular Disease and Mortality », The New England Journal of Medicine, octobre 2023