En 2018, la CDPQ créait la communauté Les Cheffes de file pour combler un besoin dans l’offre d’accompagnement s’adressant aux entreprises à propriété féminine au fort potentiel de croissance, dont le chiffre d’affaires se situe entre 5 et 50 millions. Entrevue avec cinq Cheffes de file et Catherine Samson, responsable de cette initiative qui contribue au dynamisme de l’économie d’ici.

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Une communauté en croissance

Catherine Samson, directrice principale, Communications et rayonnement Québec, CDPQ

On constate aujourd’hui à quel point il était nécessaire de créer des espaces d’échange entre entrepreneures pour alimenter leurs réflexions et leurs stratégies de croissance. Même après cinq ans, c’est toujours aussi pertinent.

Catherine Samson, directrice principale, Communications et rayonnement Québec, CDPQ

Depuis le lancement des Cheffes de file, le nombre de participantes a plus que doublé, passant de 50 entrepreneures à 118 aujourd’hui. La pertinence des échanges entre dirigeantes, l’accès aux experts et au réseau de la CDPQ, les formations et l’information à valeur ajoutée : tous ces éléments ont contribué à favoriser un véritable sentiment d’appartenance au sein de la communauté de même qu’un bouche-à-oreille positif, ce qui a graduellement entraîné l’adhésion de nouvelles Cheffes de file.

Ça se voit que les gens à la CDPQ ont envie de voir les entreprises québécoises grandir. Cheffes de file me permet de créer des relations avec d’autres entrepreneures, mais aussi avec des experts de la CDPQ et son réseau, ce que j’aime particulièrement.

Catryn Pinard, présidente et cheffe de la direction, Nationex

Qui sont les Cheffes de file ?

Environ le tiers des entreprises est basé dans le Grand Montréal, tandis que les autres sont réparties à travers les différentes régions du Québec. Six de ces entreprises sur dix emploient plus de cinquante personnes, ce qui en fait des organisations d’une certaine envergure. Toutes les industries y sont représentées, mais plus particulièrement les secteurs manufacturier, du commerce de détail et du commerce de gros.

Les échanges me permettent de sortir de ma zone de confort. Je rencontre d’autres femmes extraordinaires, et ça m’inspire.

Julie Laberge, cheffe de la direction, LSA

Catryn Pinard, présidente et cheffe de la direction, Nationex, et Julie Laberge, cheffe de la direction, LSA

Découvrez la capsule de Catryn et Julie

Les entreprises menées par les Cheffes de file se démarquent aussi par leurs pratiques d’affaires. Pour mener à bien leurs ambitions de croissance, 82 % d’entre elles ont mis en place une planification stratégique au sein de leur organisation. Elles sont également plus nombreuses que la moyenne des PME québécoises à instaurer des politiques d’équité, de diversité et d’inclusion (51 % contre 18,2 %) ainsi que des politiques ESG (39 % contre 28,1 %).

On est exposées à des façons différentes de gérer l’entreprise. J’applique dans mon entreprise ce que j’apprends avec Cheffes de file, et c’est très bénéfique.

Karine Gagner, présidente-directrice générale, FDMT

Un récent sondage effectué auprès de la communauté révèle que les Cheffes de file partagent les mêmes préoccupations que la plupart des entrepreneurs : attirer et conserver leurs talents, s’adapter au contexte socioéconomique, internationaliser leurs opérations, ainsi que gérer et développer sainement leurs affaires.

Les ateliers sont concrets, ce qui m’aide à mieux m’orienter. On a aussi accès à des rencontres de haut niveau. Je me considère chanceuse d’avoir ce réseau.

Mélissa Harvey, présidente et fondatrice, Zorah biocosmétiques

Mélissa Harvey, présidente et fondatrice, Zorah biocosmétiques, et Karine Gagner, présidente-directrice générale, FDMT

Visionnez la capsule de Mélissa et Karine

L’immense valeur du groupe

Les Cheffes de file ont l’occasion de discuter de ces défis lors d’ateliers divers, notamment des causeries exclusives avec des gens d’affaires de renom, des présentations par des spécialistes et des échanges entre pairs.

On génère des idées. Je peux prendre le téléphone et appeler une autre Cheffe de file. Je sais qu’elles ont les mêmes défis, et j’apprécie avoir la vision de quelqu’un d’autre pour trouver des solutions.

Alexandra Oberson, présidente et copropriétaire, Oberson

Alexandra Oberson, présidente et copropriétaire, Oberson

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Une nouveauté cette année : des cohortes se concentreront sur des thèmes spécifiques afin d’approfondir la réflexion en sous-groupes et d’encourager le codéveloppement de solutions. « La CDPQ reste à l’écoute des besoins et module son offre pour y répondre », précise Catherine Samson. « C’est la clé pour que Cheffes de file demeure pertinente et poursuive son ambition de propulser la croissance des entreprises à propriété féminine. »

Découvrez la communauté Les Cheffes de file