À l’affût des enjeux stratégiques qui transforment le Québec, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) contribue, à travers ses activités de recherche et de formation, à l’avancement de la société québécoise. Le rôle central accordé à la recherche scientifique au sein de l’établissement attire des étudiants et des étudiantes qui pourraient bien façonner notre avenir. Marie-Pier Brochu, étudiante au doctorat en sciences de l’eau, est de ces personnes.

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De réels enjeux de société

C’est l’intensité de la recherche réalisée à l’INRS qui a convaincu la jeune biologiste Marie-Pier Brochu de poursuivre ses études supérieures au Centre Eau Terre Environnement de l’établissement. « Ici, tout le monde est concentré sur la recherche scientifique ; c’est ce qui occupe la majeure partie de notre temps », dit-elle.

Les travaux de l’étudiante-chercheuse gravitent autour de l’ADN environnemental (ou ADNe). À partir d’échantillons prélevés dans l’environnement, Marie-Pier étudie le matériel génétique laissé par des organismes vivants. Cela permet — à partir d’une simple goutte d’eau, par exemple — de suivre des populations animales en voie d’extinction, ou dont le statut est préoccupant ou précaire.

« C’est une méthode non invasive qui, dans le cas d’une espèce menacée de disparition, par exemple, évite la capture des rares spécimens pour effectuer le traçage des populations », explique la doctorante. Marie-Pier cherche à documenter des sujets de préoccupation directement liés à la biodiversité : le déclin des esturgeons jaunes au Canada, le suivi des populations de micromammifères ainsi que la menace que présente le ver des méninges pour les populations d’orignaux. Et tout cela grâce à l’ADN environnemental.

INRS

C’est vraiment génial de pouvoir moderniser les méthodes pour pouvoir suivre les espèces animales en utilisant moins de ressources, de façon moins coûteuse et, surtout, en préservant la biodiversité.

Marie-Pier Brochu, étudiante au doctorat en sciences de l’eau, INRS

Signe qu’ils répondent à des enjeux bien de notre temps, certains volets des travaux de recherche menés par l’étudiante sont réalisés en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec. Les préoccupations répondent aussi à des dossiers identifiés par le gouvernement de la nation crie et avec la communauté autochtone de Pikogan.

Du terrain au labo

Le quotidien de Marie-Pier Brochu est tout sauf ennuyant. Au moment de l’entretien, elle se préparait à aller collecter des échantillons d’eau dans le bassin de la rivière Chaudière pour vérifier la présence d’esturgeons jaunes.

INRS 

Lorsqu’elle n’est pas dans la nature pour prélever des échantillons, l’étudiante profite des installations de pointe de l’INRS pour tester ses protocoles et analyser ses résultats. L’établissement est doté d’impressionnantes infrastructures de recherche, notamment des laboratoires de biologie moléculaire qui permettent à Marie-Pier de réaliser toutes les étapes de ses analyses sur place. « Les salles environnementales qui accueillent des colonies d’espèces animales sont aussi très pratiques », fait remarquer la scientifique.

L’union fait la force

La force de la recherche à l’INRS, c’est aussi son approche pluridisciplinaire, selon Marie-Pier Brochu : « Les équipes sont formées de biologistes, de chimistes, de toxicologistes… ce qui amène différents éclairages et points de vue qui s’enrichissent. »

L’établissement peut aussi s’enorgueillir d’offrir un encadrement personnalisé à chaque étudiant et étudiante, ses professeurs-chercheurs et professeures-chercheuses se concentrant sur la recherche aux études supérieures. « J’ai une supérieure qui m’encadre et me soutient, mais en même temps, j’ai une grande liberté de création scientifique et de gestion de mon temps », souligne l’étudiante.

Ce qui rend l’INRS si unique depuis sa création, il y a 55 ans, c’est sa mission, qui vise à contribuer au développement de la société québécoise par la recherche et la formation aux cycles supérieurs.

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