Saviez-vous que seulement la moitié des propriétaires de chiots et de chatons se sentent assez informés pour bien choisir la nourriture de leurs nouveaux petits compagnons au Québec ? C’est ce que
dévoile Royal Canin dans un récent rapport visant à faire la lumière sur l’alimentation des animaux de compagnie, souvent méconnue. Voici donc quelques conseils du vétérinaire Sébastien Kfoury pour commencer cette nouvelle vie de la bonne patte.

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Comprendre les particularités

Sébastien Kfoury, vétérinaire

La nourriture pour chiots ou chatons ne constitue pas simplement une version allégée de celle destinée aux animaux adultes. Au contraire, elle doit combler une multitude de besoins spécifiques à leur jeune âge. Pendant cette période, leur alimentation influencera leur bien-être et leur santé générale, même à l’âge adulte.

Appétibilité
Les chiots et les chatons sont plus sensibles à l’odeur et à la texture de leur repas qu’à son goût. « Les propriétaires doivent donc favoriser les nourritures qui ont été spécialement conçues pour leur plaire », explique Sébastien Kfoury.

Digestibilité
Vos jeunes compagnons requièrent également une diète plus digestible que la moyenne, vu leur intestin immature. Autrement, gare aux gaz nauséabonds et aux diarrhées !

Sécurité
Il est essentiel de prendre en compte la densité et la texture de la nourriture pour qu’elle se mange facilement. Il faut aussi s’assurer qu’aucun ingrédient nocif provenant de l’alimentation humaine ne soit ingéré, comme les os cuits, les aliments gras, le chocolat, le café, les noix, les oignons, l’ail, les cerises et les raisins.

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Assurer une transition en douceur

Pour éviter des changements trop drastiques lors de l’adoption, il est préférable de continuer de servir la nourriture fournie par le refuge ou l’élevage d’où l’animal provient.

Sébastien Kfoury conseille d’attendre quelques semaines pour entamer le processus de transition : « La nouvelle diète pourra commencer après la première visite chez le vétérinaire, vers l’âge de deux mois. Elle devra non seulement être adaptée aux jeunes animaux, mais aussi à leur taille et à leur race. »

Départager le vrai du faux

C’est également ici que le vétérinaire joue un rôle essentiel : il peut vous orienter vers des diètes sèches ou fraîches en boutiques généralistes et spécialisées. Car entre les fausses nouvelles du web, les conseils du beau-frère et les légendes urbaines, on s’accroche parfois les moustaches…

« Je rappelle souvent aux propriétaires d’animaux que plusieurs fabricants, dont Royal Canin, publient un guide de nutrition fort utile pour bien comprendre la composition des diètes des chiots et chatons », renchérit Sébastien Kfoury.

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Lire les étiquettes

D’ailleurs, quel est le mythe le plus persistant selon M. Kfoury ? « Qu’un sous-produit de viande est de moins bonne qualité que de la vraie viande », s’exclame-t-il.

En fait, en dépit de sa connotation négative, le mot « sous-produit » réfère tout simplement à un mélange de plusieurs types de viandes. Même que certains sous-produits de très grande qualité proposent parfois un meilleur éventail de protéines et d’acides aminés ! « C’est pourquoi je préfère recommander des compagnies établies depuis longtemps et ayant bonne réputation, qui testent méticuleusement leurs nourritures. Cela est généralement indiqué sur le côté du sac », ajoute le vétérinaire.

Créer l’habitude du repas

Afin de favoriser un environnement positif et agréable pour l’animal, Sébastien Kfoury suggère de créer une zone d’alimentation à l’écart des repas de la famille humaine. Cela permettra de réduire les comportements indésirables et le risque d’ingestion d’aliments nocifs.

Pour les animaux plus gourmands, pourquoi ne pas introduire des casse-têtes alimentaires ou des mangeoires interactives ? Ces jouets stimuleront leur esprit et ralentiront leur débit. « C’est bon pour le développement de leur intelligence, mais aussi pour éviter les indigestions et le surpoids », précise M. Kfoury.

Choisir le bon moment

Dans le cas des chiots, il convient de les nourrir fréquemment, à heures régulières. Compte tenu de leur attention bien souvent de très courte durée à cet âge, le décorum est fondamental pour établir des bases solides.

Enfin, pour les chatons, deux questions doivent se poser. La première : comment déterminer si l’alimentation libre, soit celle qui les autorise à manger à leur faim et à leur convenance, est appropriée ? Il faut d’abord en discuter avec votre équipe vétérinaire, qui sera la mieux placée pour émettre une recommandation selon l’âge des chatons et leur propension à la gourmandise. La seconde : comment faire si plusieurs félins cohabitent ? « Idéalement, il faut leur attribuer un bol chacun et les disperser à des endroits différents de la maison. Cela évitera que l’un empêche l’autre de manger », conclut Sébastien Kfoury.

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