Saviez-vous qu’il y a plus de 25 000 consultants indépendants qui évoluent en technologies de l’information (TI) à travers le Québec ? Dans un secteur où la main-d’œuvre se fait rare, ces professionnels jouent un rôle essentiel dans la croissance des entreprises. Grâce à la force de son réseau, l’Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants (AQIII) soutient le développement de ces travailleurs et fait rayonner leur expertise.

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L’indépendance, un choix

Depuis maintenant 30 ans, l’Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants veille aux intérêts des professionnels indépendants du secteur des technologies de l’information. « C’est la seule communauté d’affaires exclusivement dédiée aux consultants indépendants en TI », indique François Marchal, président-directeur général de l’organisme sans but lucratif fondé en 1993.

« La raison de l’indépendance est simplement une question de choix », tient à préciser le président du conseil d’administration de l’AQIII, Hugues Lamy. « Le consultant indépendant est un micro-entrepreneur, un travailleur autonome ou un pigiste qui a le choix de ses clients, le choix des expertises qu’il veut offrir et des formations qu’il souhaite suivre, à la différence des professionnels qui évoluent en entreprise. »

En représentant 1300 professionnels compétents, l’AQIII rassemble le plus grand bassin de talents en TI au Canada, toutes expertises confondues : chargés de projet, programmeurs, développeurs, analystes, etc.

La force du réseau

À l’instar de bien des secteurs d’activités, les technologies de l’information sont fortement touchées par la pénurie de main-d’œuvre. Pas étonnant, donc, que les consultants indépendants soient aussi occupés par les temps qui courent. Ces professionnels représentent pour les entreprises de toutes tailles une avenue intéressante pour faire avancer les projets lorsque les capacités (ou l’expertise) sont insuffisantes à l’interne. « Parmi les 285 000 travailleurs œuvrant dans le secteur des TI au Québec, la consultation indépendante représente près de 9 %1 de la main-d’œuvre », illustre le PDG de l’AQIII.

Bien que le marché leur soit favorable, les consultants indépendants doivent trouver clients et mandats, maintenir leurs connaissances à jour pour rester pertinents, apprendre à bien gérer l’instabilité financière et conjuguer leurs différentes responsabilités administratives. C’est là qu’intervient l’association. En aidant les consultants à démarrer leur entreprise, en les accompagnant dans l’incorporation, en stimulant le maillage professionnel entre ses membres et en proposant des évènements de réseautage, l’AQIII favorise l’appartenance au réseau et l’esprit de communauté.

CRÉDIT : ÉMILIE DELORME

La valeur du consultant indépendant est multipliée lorsqu’il devient membre, parce qu’il n’est plus seul. Il a l’association derrière lui pour le soutenir et peut aussi profiter d’une panoplie de services très avantageux.

François Marchal, président-directeur général, AQIII

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Prendre le pouls de l’industrie

En 30 années d’existence, l’AQIII a véritablement été aux premières loges pour constater l’évolution fulgurante du secteur des technologies, notamment depuis l’arrivée de l’internet. « C’est certain qu’il y a des champs de spécialisation dans lesquels évoluent nos membres aujourd’hui qui n’existaient pas à l’époque », fait remarquer François Marchal. Aujourd’hui, les professionnels indépendants en TI combinent plus d’une cinquantaine d’expertises et travaillent pour des clients partout à travers le monde.

L’organisme publie d’ailleurs depuis dix ans un portrait socioéconomique qui sert de baromètre pour l’industrie de la consultation en TI. Sa plus récente édition, parue en juin dernier, révélait que les hommes demeurent majoritaires au sein de la profession (86 % contre 14 % de professionnelles) et que les consultants cumulent en moyenne 23 années d’expérience en TI.

CRÉDIT : ÉMILIE DELORME

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30e anniversaire : marquer le coup de belle façon

Pour souligner 30 années de contribution à la profession, l’AQIII lance une campagne faisant la promotion du bon usage du français dans le secteur des TI. « Cette campagne s’inscrit dans notre désir d’employer les bons termes en TI, de combattre l’utilisation des anglicismes, qui sont monnaie courante dans le domaine, et de faire la promotion du bien parler français », affirme François Marchal.

L’initiative, soutenue par l’Office québécois de la langue française, est une manière percutante et originale de sensibiliser les professionnels de l’industrie, mais aussi le public, au fait que pour tout anglicisme, il existe un équivalent en français. Capsules vidéo, balado, lexique de la bonne terminologie en TI : autant d’outils qui seront diffusés dans le cadre de cette campagne initiée par l’AQIII.

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1Statistique Canada.