On dit de l’île de Vancouver que c’est un endroit comme nulle part ailleurs au Canada. Un endroit où le temps semble ralentir, où l’océan épouse les montagnes et où l’on surfe au milieu de l’hiver. C’est là, dans ce lieu où l’on fait les choses un peu différemment, que Can-Am a invité la rappeuse Sarahmée et l’humoriste Mathieu Dufour à explorer la route autrement. Au guidon du Can-Am Ryker, ce duo « d’enfants terribles » part à la rencontre de Québécois qui ont élu domicile dans l’Ouest et qui, par leur mode de vie, défient les conventions.
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Premier arrêt : le plus vieux quartier chinois du pays
C’est sous l’arche du quartier chinois de Victoria que le sympathique tandem fait son entrée dans la capitale de la Colombie-Britannique. Malgré son périmètre modeste — il fait à peine plus de trois pâtés de maisons —, ce quartier chinois est reconnu comme le plus ancien du Canada et parmi les mieux préservés de l’Amérique du Nord. Aujourd’hui, ses galeries, studios, ateliers et salles de spectacle en font le cœur battant de la communauté culturelle de Victoria. Voilà un lieu des plus symboliques pour permettre au duo d’artistes de démarrer son aventure en Colombie-Britannique !
Avant de reprendre la route, Sarahmée et Mathieu ne manquent pas de se faufiler dans la ruelle commerciale la plus étroite du continent, la populaire Fan Tan Alley.
PHOTO : SIMON COUTURIER – KLXVI. COM
Voyager autrement
Fille autoproclamée de la ville, Sarahmée prend vite goût au dépaysement de l’Ouest canadien. Ici, les forêts sont luxuriantes ; les montagnes, vertigineuses et coiffées de neiges éternelles ; et partout, l’océan vient mouiller un bout de côte. Sur la route, les conducteurs ont l’impression non pas d’admirer cette nature qui les entoure, mais bien d’en faire partie.
Ce n’est pas comme être dans l’habitacle d’une voiture. Tu sens l’air, la nature, les arbres, les odeurs, et ça, c’est l’un des grands plaisirs du roadtrip.
Sarahmée
Un sentiment que partage son acolyte : « De me trouver ailleurs, dans un endroit où je ne suis jamais venu, et de le voir en Can-Am Ryker, j’ai l’impression de le vivre plus intensément. » Mathieu, qui en est à sa première expérience au guidon d’un Can-Am, manie d’ailleurs le véhicule avec l’aisance d’un rider d’expérience. « C’est une machine tellement stable, ça se conduit quasiment tout seul ! » lance-t-il.
Au Québec, il suffit d’un cours d’une durée minimale de sept heures pour obtenir un permis de moto à trois roues (classe 6E). Facile à apprivoiser, la conduite d’un véhicule à trois roues est une porte d’entrée accessible vers l’univers de l’aventure sur route.
Apprenez-en plus sur l’obtention du permis
PHOTO : SIMON COUTURIER – KLXVI. COM
Là où il fait bon vivre
La côte du Pacifique est devenue la terre d’adoption de toute une communauté de Québécois, des gens de tous les horizons qui ont quitté leur province natale pour le littoral et la poursuite d’un rêve. Attirés par le mode de vie décontracté de la côte ouest et le rythme insulaire, ces expatriés ont choisi d’y rebâtir une vie.
Je ne connaissais pas la culture de l’Ouest, mais je ressens ici le même accueil chaleureux que celui qu’on trouve au Québec.
Sarahmée
PHOTO : SIMON COUTURIER – KLXVI. COM
D’un océan à l’autre… littéralement
Vincent Duhaime s’est établi à Esquimalt en pleine pandémie. Ayant perdu son emploi comme professeur de musique, le Montréalais a plié bagage et traversé le pays pour enseigner à la seule école francophone de Victoria. Le musicien et capitaine de bateau à ses heures a installé ses pénates sur un voilier accosté à la marina d’Esquimalt Lagoon.
Mathieu et Sarahmée vont à sa rencontre au moment où il s’apprête à quitter cette petite communauté d’esprits libres pour refaire sa vie en… Gaspésie, à l’autre extrémité du pays ! Les conducteurs troquent donc leur casque contre une veste de flottaison et embarquent à bord de l’Ave Maria pour une sortie initiatique (et un peu chaotique) en mer.
La paix d’esprit avec laquelle Vincent arrive à tourner la page sur les chapitres de sa vie m’a beaucoup marqué. C’est beau, sa capacité à ne pas voir ça comme la perte de quelque chose, mais comme le fait d’avancer vers la prochaine étape de l’aventure…
Mathieu Dufour