Aucune innovation médicale n’a sauvé plus de vies que la vaccination1. Si l’accès aux vaccins pour les populations infantiles a fait des pas de géant dans les dernières décennies, il existe encore de grandes disparités dans la vaccination des adultes canadiens. Comment réduire ces inégalités dans un pays qui fait grand cas de son système de santé universel ?

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Au Canada, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) émet les recommandations concernant l'utilisation des vaccins approuvés au pays. L’organisme indépendant, qui réunit des experts issus d’une multitude de domaines comme l'immunologie, la pharmacie, l'épidémiologie et la santé publique, identifie notamment les populations canadiennes à risque de maladies évitables par la vaccination et devant être ciblées par une couverture vaccinale publique.

À l’heure actuelle, les provinces et territoires canadiens n’ont aucune obligation d'allouer des fonds pour fournir gratuitement les vaccins recommandés par le CCNI. Par conséquent, d’un bout à l’autre du pays, les listes des vaccins financés par les gouvernements sont disparates et inéquitables. Ces variations créent des différences interprovinciales très grandes qui touchent en particulier les personnes âgées et leur accès aux vaccins contre les maladies les affectant de manière disproportionnée. Sans une couverture vaccinale publique équitable pour tous les Canadiens, l’accès à une immunisation appropriée risque d’être limité à ceux et celles qui s’informent des vaccins recommandés et qui ont les moyens de se les payer.

Le code postal des Canadiens ne devrait pas être un facteur dans leur état de santé. En nous attaquant aux barrières à la vaccination, nous pouvons construire un avenir plus fort, plus sain et plus résilient pour tous.

Marni Freeman, vice-présidente et directrice médicale nationale, GSK Canada

L’équité pour tous les Canadiens

Il suffit de prendre pour exemple le zona. Cette maladie, qui occasionne de douloureuses éruptions cutanées et des douleurs névralgiques pouvant durer des mois (voire des années), affectera environ un Canadien sur trois au cours de sa vie2. Pourtant, la vaccination prévenant son apparition n’est offerte gratuitement que dans quatre provinces et territoires canadiens (Québec, Ontario, Île-du-Prince-Édouard et Yukon), qui plus est à des groupes d'âge variables.

Avec l’arrivée de nouveaux vaccins sur le marché — comme ceux qui sont anticipés pour prévenir le virus respiratoire syncytial (VRS) —, les inégalités ne peuvent que se creuser en l’absence de couverture d’immunisation publique élargie. Un financement fédéral accru est nécessaire pour aider les provinces et les territoires à faire en sorte que les taux de vaccination ne soient pas affectés par le niveau de revenus de leurs citoyens.

La vaccination sauve des vies et aide les personnes de tous âges à vivre en meilleure santé. Il s’agit de l'une des interventions de santé publique les plus rentables. Face à des décisions difficiles et complexes concernant l'allocation des budgets, les gouvernements n’investissent pas suffisamment dans la vaccination des populations adultes, ce qui entraîne des répercussions négatives sur le système de santé qui affectent principalement les communautés les plus défavorisées.

Marni Freeman, vice-présidente et directrice médicale nationale, GSK Canada

Faciliter l’accès

Chez les adultes canadiens, les faibles taux de vaccination des adultes découlent en partie d’un système de santé fragmenté et complexe3. Cette faible couverture vaccinale entraîne des maladies, des décès et des coûts (pour les gens comme pour la société) qui pourraient être évités. Les taux de vaccination pourraient être améliorés grâce à des points d'accès plus faciles et plus pratiques, réduisant ainsi la complexité de se faire vacciner pour les adultes.

« La riposte fédérale et provinciale à la pandémie de COVID-19 a démontré en temps réel l’importance de mettre rapidement les vaccins à la disposition de la population, de manière équitable pour tous et par le biais de multiples points d'accès pratiques », souligne Marni Freeman. Le rôle des pharmaciens dans l’immunisation des populations vulnérables s’est révélé déterminant dans la réponse rapide et efficace à la crise sanitaire.

Selon une étude, ce sont 28 % des Canadiens vaccinés contre l’influenza qui pourraient ne pas avoir été vaccinés s’ils n’avaient pas eu accès à la vaccination en pharmacie4. « L’accès élargi à la vaccination est donc profitable pour l'ensemble de la communauté, mais aussi pour le système de santé et pour l'économie », conclut Marni Freeman.



1. Comité sur l’immunisation du Québec,
Avis sur la pertinence d’ajouter la vaccination contre le zona au Programme québécois d’immunisation, Institut national de santé publique du Québec, avril 2018.

2. Lois Privor-Dumm et coll., « Archetype analysis of older adult immunization decision-making and implementation in 34 countries »,
Vaccine, 2020. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2020.04.027  

3. John Papastergiou et coll., « Community pharmacist-administered influenza immunization improves patient access to vaccination »,
Canadian Pharmacists Journal, 2014,147(6):359-65. doi: 10.1177/1715163514552557. PMID: 25364353; PMCID: PMC4213255.

4. John Papastergiou et coll., « Community pharmacist-administered influenza immunization improves patient access to vaccination »,
Canadian Pharmacists Journal, 2014,147(6):359-65. doi: 10.1177/1715163514552557. PMID: 25364353; PMCID: PMC4213255.