Corporation des concessionnaires automobiles du Québec Concessionnaires automobiles : aux premières lignes de la modernisation de l’industrie

L’industrie automobile est à une croisée des chemins historique, selon Ian Sam Yue Chi, nouvellement nommé à titre de président-directeur général (PDG) de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ). Celui qui évolue au sein de l’organisation depuis 15 ans voit cette période de grands bouleversements comme une occasion pour les concessionnaires québécois de faire un grand bond vers l’avenir.

Représentant 99 % des concessionnaires automobiles de la province, la CCAQ est d’avis que ceux-ci ont un rôle clé à jouer dans la modernisation de l’industrie automobile au Québec. « Nous vivons un moment très excitant pour l’industrie », dit Ian Sam Yue Chi avec enthousiasme.

Innovations technologiques venant des fabricants automobiles, grand virage vers l’électrification, émergence de nouveaux modèles de distribution, besoins changeants des consommateurs : les concessionnaires doivent suivre le rythme et adapter leur modèle d’affaires. Grâce à son leadership, la CCAQ est dans une bonne posture pour contribuer à façonner, avec ses membres, l’avenir d’une industrie essentielle à l’économie du Québec.

Moteur économique de la province

Correspondant à la deuxième force économique du Québec, les concessionnaires automobiles représentent 45 000 emplois directs aux quatre coins de la province. Annuellement, ce sont 20 milliards de dollars en chiffres d’affaires qui sont générés par cette seule branche de l’industrie automobile. Sa vitalité économique et sa pérennité s’avèrent donc déterminantes pour le Québec et ses régions.

Pour rester compétitifs, ces joueurs clés doivent standardiser les pratiques de l’ensemble de l’industrie et rehausser la confiance des consommateurs. L’avenir passe-t-il par un modèle plus axé sur le service-conseil, par la transition vers d’autres modèles de rémunération ou par une expérience client bonifiée ? Les réponses se trouvent entre les mains des propriétaires, de l’avis du haut dirigeant de la CCAQ. « Il y a déjà de belles initiatives qui portent leurs fruits chez nos membres ; il faut maintenant les partager à l’échelle du réseau », indique-t-il.

Chose certaine, l’organisme collabore étroitement avec ses régulateurs — l’Office de la protection du consommateur et l’Autorité des marchés financiers — dans ce vaste chantier visant à rehausser les normes de l’industrie.

Avancer avec le Québec

Si l’électrification des transports constitue un autre point culminant pour l’automobile, elle représente un défi de taille pour ses acteurs. Nouvelles technologies, nouvelles compétences techniques, nouvelles infrastructures nécessaires en atelier mécanique… L’arrivée des véhicules électriques et hybrides rechargeables sur le marché amène les propriétaires de concessions automobiles à investir massivement, tant en formation de la main-d’œuvre qu’en immobilisations. De fait, les concessionnaires sont en première ligne pour contribuer au succès de la transition énergétique de la province.

Ce bien grand défi survient alors que la pénurie de main-d’œuvre n’épargne aucun secteur d’activité. L’industrie a l’avantage de pouvoir compter sur des conditions de travail avantageuses — notamment pour les métiers spécialisés et techniques — ainsi que sur le dynamisme de ses milieux. « C’est un environnement de travail agréable », souligne Ian Sam Yue Chi. Cela dit, la CCAQ prépare l’avenir de son réseau en misant à la fois sur le recrutement étranger, sur l’accroissement de la relève féminine et sur le repreneuriat.

« Le fruit est mûr en ce moment ; il y a une énergie nouvelle qui anime l’industrie », conclut le PDG de la CCAQ.

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