Un an seulement après l’entrée en vigueur officielle du virage vers les médicaments biosimilaires, ceux-ci ont déjà eu une incidence majeure sur le réseau de la santé québécois. Ils ont permis de traiter de façon sécuritaire des milliers de patients, tout en générant des économies de 140 millions de dollars qui ont pu être réinvesties dans les soins aux patients.

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Une transition réussie

En mai 2021, le gouvernement du Québec a annoncé le remplacement graduel et sécuritaire des médicaments biologiques par des versions biosimilaires. Celles-ci sont des copies très proches de leur version biologique de référence et sont utilisées pour traiter plusieurs maladies comme l’arthrite, la colite ulcéreuse, le cancer et le diabète ainsi que des maladies de la peau comme le psoriasis. En Europe, les médicaments biosimilaires font partie intégrante des soins prodigués aux patients depuis plus d’une décennie.

Du côté du Québec, c’est en avril 2022 qu’est officiellement entré en vigueur le virage vers les biosimilaires. Une période de transition de plusieurs mois a permis aux patients utilisant un médicament biologique d’adopter progressivement, à l’aide de leur médecin, un équivalent biosimilaire. Selon Santé Canada, ces médicaments sont aussi efficaces que leurs versions de marque ; ils ne coûtent toutefois qu’une fraction du prix. Les biosimilaires permettent ainsi à certains patients d’économiser entre 10 000 et 25 000 $ par année sans faire de compromis sur leur santé.

La période de transition s’est déroulée de façon harmonieuse et sécuritaire, en grande partie grâce à la collaboration de l’écosystème entier entre patients, cliniciens et professionnels de la santé. Le résultat ? L’utilisation des médicaments biosimilaires est maintenant bien implantée dans le continuum de soins de santé au Québec, donnant accès aux patients à un traitement efficace, sécuritaire et responsable.

Une approche responsable

En 10 mois, l’utilisation des médicaments biosimilaires aurait permis de générer des économies totalisant 140 millions de dollars, soit 40 millions de plus qu’il a été estimé à l’origine, comme l’a affirmé le ministre provincial de la Santé, Christian Dubé. Les Québécois doivent composer avec l’inflation, et il en va de même pour le réseau de santé. En plus d’une augmentation générale des prix des médicaments sur le marché mondial, une tendance s’installe au Québec quant à l’utilisation de médicaments plus chers qui sont nécessaires pour soigner une population plus restreinte atteinte de maladies invalidantes et potentiellement mortelles. Dans ce contexte, la facture grimpe et le système de santé québécois subit des pressions sans précédent. Or la pérennité de ce milieu dépend de sa capacité à fournir aux patients des traitements de haute qualité et à moindre prix.

Le choix du gouvernement du Québec de mettre en place une politique de transition a été un choix responsable et prévoyant. L’utilisation accrue de ces médicaments sécuritaires et moins chers est un pas de plus pour pérenniser notre système de santé.

Jim Keon, président de Biosimilaires Canada

Le Québec : exemple de succès canadien

En inscrivant l’utilisation des médicaments biosimilaires de haute qualité et abordables dans le continuum de soins de santé au Québec, le gouvernement a également contribué à normaliser la pratique ailleurs au Canada.

En effet, plusieurs provinces et territoires ont emboîté le pas au Québec au cours de la dernière année. Parmi eux, mentionnons l’Ontario, qui compte le plus large régime d’assurance-médicaments du pays et qui annonçait, en décembre 2022, une politique comparable, tout comme les Territoires du Nord-Ouest, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador et le Yukon.

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