« Aujourd’hui, 33 % des postes vacants au Québec sont en ingénierie et en informatique », indique Annie Bouthillette, directrice exécutive des relations institutionnelles à l’École de technologie supérieure (ÉTS). Cette statistique illustre à quel point le besoin criant de main-d’œuvre spécialisée devient un obstacle au développement économique et technologique du Québec. L’ÉTS se positionne comme joueur clé vis-à-vis ce défi en proposant un nouveau programme de baccalauréat en informatique distribuée qui diversifie son offre de cours vers d’autres horizons que la seule profession d’ingénieur. Voici ce qui rend ce parcours si unique.

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Premier programme hors génie pour l’ÉTS

« Le baccalauréat en informatique distribuée de l’ÉTS répond à un besoin essentiel dans notre société », dit Michel Huneault, directeur exécutif des affaires académiques à l’ÉTS. « Ce sera notre premier programme de baccalauréat hors génie, et le début d’une bonification de notre offre dans les prochaines années », ajoute-t-il.

Michel Huneault, directeur exécutif des affaires académiques à l’ÉTS

Offert à partir de l’automne 2023, le programme permettra de former des informaticiennes et des informaticiens généralistes ayant une connaissance approfondie des systèmes aujourd’hui utilisés par quasiment toutes les industries. S’inspirant des programmes de génie, le stage rémunéré, qui est au cœur du modèle d’enseignement de l’ÉTS, fait aussi partie de ce nouveau baccalauréat. « Les stagiaires ont l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances, mais surtout de comprendre la culture d’entreprise et d’acquérir un savoir-faire, un savoir-être professionnel d’une grande valeur », précise Michel Huneault.

Développé en partenariat avec le milieu

Vingt-cinq entreprises partenaires ont pris part aux consultations lorsqu’est venu le temps d’élaborer le programme. Même si elles viennent d’industries variées — finances, télécommunications, transports, technologies, secteur manufacturier, commerce de détail et jeux vidéo —, toutes s’entendent pour dire que la spécialité mise de l’avant est en forte demande et qu’il est difficile de trouver des gens qualifiés pour y répondre. Jusqu’à présent, les organisations devaient en effet former elles-mêmes les recrues sur les systèmes distribués dont leurs activités dépendent.

En plus de recueillir les commentaires des équipes d’une dizaine de cégeps, l’ÉTS a sondé plus d’une centaine d’étudiantes et d’étudiants en Techniques de l’informatique pour évaluer leur intérêt. Le constat ? « Un intérêt évident exprimé par la majorité d’entre eux (90 %) pour ce nouveau programme qui s’inscrit comme une suite logique à leur parcours d’études. C’est donc le signe que notre offre est pertinente pour eux, en plus d’être en adéquation avec les besoins de l’industrie », souligne Michel Huneault.

Un peu plus de deux ans pour une carrière exceptionnelle

Annie Bouthillette, directrice exécutive des relations institutionnelles à l’ÉTS

Au terme de cette formation de 90 crédits — soit sept sessions à temps plein —, les finissantes et les finissants posséderont tous les outils pour occuper un emploi bien rémunéré. En effet, le salaire annuel moyen du personnel du secteur des technologies de l’information et des communications au Canada s’élève à près de 90 000 $⁠1. Les occasions au Québec sont particulièrement abondantes dans la région métropolitaine, qui accueille 72 % des emplois du domaine⁠1. L’urgence du milieu à trouver des candidates et des candidats de qualité se fait sentir bien avant la fin des études. « Nous recevons cinq fois plus d’offres de stages rémunérés que nous avons d’étudiantes et d’étudiants pouvant y répondre », affirme Annie Bouthillette.

Bienvenue aux étudiantes et aux étudiants préuniversitaires

Avec une formation collégiale générale, les gens qui possèdent de bonnes connaissances en programmation pourraient aussi être admissibles. L’ÉTS prévoit alors un cheminement de mise à niveau en technologies numériques comportant deux sessions intensives.

L’écosystème ÉTS : plus que du génie

L’ÉTS offre un milieu d’apprentissage de calibre international qui réunit plus d’une dizaine de bâtiments en plein centre-ville (en plus d’autres pavillons à venir). De grands esprits aux spécialités multiples y font équipe dans les clubs étudiants de même qu’à l’occasion de compétitions sportives ou de concours technologiques. Le milieu de vie dynamique du campus, la présence privilégiée de l’art et le souci de biodiversité en font un écosystème complet, d’une richesse unique. « Cet univers-là apporte une immense valeur au parcours pédagogique et de nouvelles perspectives pour tous », fait valoir Annie Bouthillette.

Une spécialité informatique omniprésente

L’informatique distribuée est à ce point répandue qu’il est facile d’en oublier l’existence. Plutôt que d’être axée sur l’utilisation d’un seul ordinateur, cette structure répartit l’information parmi plusieurs équipements situés à divers endroits tout en conservant une interface centralisée pour l’usager. C’est sur de tels systèmes que reposent notamment l’infonuagique, l’Internet des objets et le web.

Découvrez le baccalauréat en informatique distribuée à l’ÉTS

Nouveau baccalauréat en informatique distribuée

  • Durée : 90 crédits — 7 sessions à temps plein, avec stage obligatoire et rémunéré
  • Conditions d’admission : diplôme d’études collégiales (DEC) en Techniques de l’informatique OU préuniversitaire en Sciences de la nature (en passant tout d’abord par le cheminement universitaire en technologie avec la spécialité informatique de l’ÉTS)
  • Date limite : 1er mai (pour la session d’automne 2023)
Déposez une demande d’admission

⁠1. ISDE, 2021