La série Fabricants d’émotions reprend du service le temps d’une capsule hors série inédite visant à mettre en lumière les acteurs du quotidien qui entretiennent la mission de l’Accueil Bonneau, cet organisme avant-gardiste et nécessaire qui veille sur les Montréalais depuis 145 ans. Avec cette initiative spéciale, la SDC Vieux-Montréal souhaite souligner l’aspect bienveillant de sa collectivité, que l’on sait tissée serrée.
Qu’est-ce qu’un XTRA?
XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.
En plus d’être des fabricants d’émotions au quotidien pour les plus démunis, les acteurs mis en lumière dans cet épisode sauront vous transmettre leur passion pour leur mission première, soit celle d’aider leur prochain. En œuvrant à l’Accueil Bonneau, ils contribuent plus que jamais à véhiculer le message d’accueil et de communauté si souvent associé au Vieux-Montréal, quartier de gens et d’histoire.
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Plus que des maisons d’hébergement
Au-delà de sa mission déjà fort noble qui consiste à offrir une relation de soutien aux Montréalais en situation d’itinérance, l’Accueil Bonneau propose également des services complets d’accompagnement et d’intervention. Les bénévoles leur tendent, en quelque sorte, le filet social qui leur a glissé entre les doigts. Le soutien comprend, entre autres exemples, les suivis médicaux, l’aide juridique et administrative, l’accès à un ordinateur, la gestion financière, le cheminement vers l’emploi et la stabilité résidentielle.
L’idée est de mettre à profit la collectivité vibrante du Vieux-Montréal, afin que les usagers développent un système de compétences qui leur permettra de se restructurer, de regagner confiance en eux et de favoriser leur réinsertion sociale… pour ainsi sortir de l’itinérance chronique une fois pour toutes.
Mathieu, coordonnateur des cliniques d’aide
« Ce qui m’a le plus marqué dès mon premier jour en fonction à l’Accueil Bonneau, il y a huit ans, c’est la solidarité : celle entre les bénévoles, entre les intervenants, entre les usagers et entre toutes ces personnes. Après tout ce temps, cette solidarité est encore vraie; je la ressens toujours.
Il y a aussi la sincérité. À partir du moment où un usager se sent bien accueilli, où il sent qu’on s’intéresse vraiment à lui, une certaine forme de respect mutuel s’installe, et le travail de reconstruction peut commencer. Les usagers savent qu’à l’Accueil Bonneau, ils ne seront pas jugés, que la qualité de l’accueil est inconditionnelle, peu importe qui ils sont. Juste ça, ça fait une énorme différence pour eux. »
Serge, ancien usager
« Ce que je connaissais de l’Accueil Bonneau à l’époque, c’était qu’on pouvait venir y manger si on avait faim, alors que c’est beaucoup plus significatif que ça pour le Vieux-Montréal ! Ici, j’ai réussi à trouver un logement pour une période déterminée, le temps de me rebâtir. Aujourd’hui, je fais partie du conseil d’administration.
La phrase dont je me souviens le plus, c’est quand on m’a dit : "Oui, on peut t’aider". Parce que quand on se trouve dans une mauvaise passe, on pense qu’on doit s’en sortir seul et on se trouve devant un trou sans fin. Quand quelqu’un qui ne nous connaît même pas nous tend la main, eh bien c’est le début de quelque chose.
Je n’ai pas encore rencontré quelqu’un qui a dit : "Je suis allé à l’Accueil Bonneau et je l’ai regretté". Voir les gens ressusciter, c’est assez extraordinaire. »
Fiona, directrice générale
« La vision qu’on peut avoir sur les personnes en situation d’itinérance, parfois, c’est que c’est leur faute, que c’est leur choix, qu’ils ont des problèmes de consommation ou de santé mentale. La réalité, c’est que ces choses-là ne sortent pas de nulle part.
Vous savez, 50 % des gens qui viennent à l’Accueil Bonneau pour manger ne sont pas en situation d’itinérance, parce qu’il y a non seulement une crise du logement à Montréal, mais aussi une crise d’insécurité alimentaire. Ça pourrait arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment.
La réinsertion sociale et la lutte contre l’itinérance chronique sont vraiment nos fers de lance, alors pour moi, l’Accueil Bonneau, c’est une communauté, une grande famille où tout le monde est le bienvenu. »
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